Maximilien-Marie-Isidore de Robespierre (Arras, 6 mei 1758 - Parijs, 28 juli 1794 of de 10e Thermidor van het jaar II) was een Frans advocaat, staatsman en lid van de Nationale Conventie en van het Comité de salut public tijdens de Franse Revolutie.Hij trad op de voorgrond tijdens het Schrikbewind en was verantwoordelijk voor een groot aantal arrestaties en slachtoffers door de … Après la constatation de son identité par le tribunal révolutionnaire, il est guillotiné le 18 thermidor (5 août)[4]. Dans ce texte, Catherine de Médicis apparaît en songe à Robespierre et justifie le massacre de la Saint-Barthélemy, qui n'a pas été motivé, explique-t-elle, par une animosité personnelle ou le fanatisme religieux, mais pour le salut de l'État. Selon Mathiez, quand Marc-Antoine Jullien de Paris, envoyé en mission par le comité de salut public dans les départements maritimes, l'alerta sur le comportement de Jean-Baptiste Carrier à Nantes[194] et de Jean-Lambert Tallien à Bordeaux, il demanda leur rappel, de même qu'il réclama celui de Paul Barras et de Louis Fréron, en mission dans le Midi, de Stanislas Rovère et François-Martin Poultier, qui organisaient dans la Vaucluse les bandes noires pour s'emparer des biens nationaux, de Joseph Le Bon, dénoncé pour ses exactions en Artois, et de Joseph Fouché, responsable des mitraillades à Lyon. C'est lui qui avait vu le plus fortement la nécessité d'unir, dans un même mouvement, fédérés et sectionnaires pour transformer une émeute parisienne en une révolution nationale. De même, il lui reconnaît une supériorité d'ordre esthétique dans l'éloquence et affirme « qu'il faut chercher peut-être dans [ses] discours (...) presque tout ce qu'il y avait de spiritualisme et de sentiments humains dans l'éloquence conventionnelle ». Jean-Daniel Piquet, "Robespierre et la liberté"... art. Une montagne escarpée en était la seule décoration. Robespierre avait reçu, ou s'était tiré, une balle dans la mâchoire, Couthon avait eu la tête fracassée et Augustin Robespierre s’était gravement blessé en sautant par la fenêtre de l'hôtel de ville. Par ailleurs, Courtois avait conservé des papiers, qui furent saisis à son domicile sous la Restauration[296]. Marc Belissa, Yannick Bosc, « Robespierre, bourreau de la Vendée : une splendide leçon d'anti-méthode historique ». Après tout ce ne serait pas la première fois qu'un peintre arrangerait le portrait de son modèle[14]... » L'historien Hervé Leuwers objecte que Marie Grosholtz n'aurait pu avoir accès à la dépouille de Robespierre puisque la Convention avait donné l'ordre officiel d'ensevelir au plus tôt les guillotinés du 10 thermidor an II : « On imagine mal, à un moment où les autorités révolutionnaires ordonnent de faire disparaître les corps — jusqu’à les faire recouvrir de chaux vive —, laisser procéder au moulage d’un visage que l’on veut à tout prix effacer[15]. « Édition définitive » (nouvelle édition augmentée). Puis, le 28, il fut élu « à l'unanimité des suffrages, moins un », premier électeur par sa section[126]. Mais à qui pouvons-nous les imputer si ce n’est à nos propres injustices ? : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Inquiet, selon Jules Michelet et Gérard Walter, de cette arrivée qui pouvait préfigurer la constitution d'une coalition avec Jacques Thuriot, Barère et Hérault de Séchelles, Robespierre déclara le soir même aux Jacobins : « Appelé contre mon inclination au Comité de Salut public, j'y ai vu des choses que je n'aurais osé soupçonner. Le 12 août, en fin d'après-midi, Robespierre parut à la barre de l'Assemblée, où il obtint la reconnaissance de la Commune insurrectionnelle, menacée le matin même par le vote d'un décret ordonnant la formation d'un nouveau directoire de département sur les mêmes bases que l'ancien. Le 4 avril, au lendemain de la dénonciation de Robespierre, la section de la Halle-aux-Blés rédigea un projet d'adresse à la Convention demandant un décret d'accusation contre « les députés coupables », ainsi qu'une loi contre les accapareurs, la destitution des officiers nobles et l'épuration de l'administration[158]. Menacé après la fusillade du Champ-de-Mars, il accepta l'offre de Maurice Duplay, un entrepreneur de menuiserie, qui lui proposait de loger chez lui, 398 rue Saint-Honoré. Il fut placé sur la bascule et le couperet tomba. Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l'une des principales figures des « démocrates » à l'Assemblée constituante, défendant l'abolition de la peine de mort et de l'esclavage, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l'égalité des droits contre le suffrage censitaire. Quant à la deuxième phrase écrite en privé pendant la crise des factions, elle peut aussi lui avoir été à nouveau influencée par Janvier Littée, mais elle fut de toute façon supprimée par Saint-Just quand il mit au propre les notes de son ami contre les Dantonistes pour son réquisitoire du 11 germinal an II (31 mars 1794), sans que leurs relations en fussent troublées. En décembre 1830, le Robespierre d'Anicet Bourgeois présente encore la même caricature de tyran sanguinaire, laconique et peureux. Le Peletier et Marat la gravissaient pour aller couronner la liberté, et, arrêtés dans leur marche, ils succombaient sous le fer de leurs assassins. Jules Vallès offre de Robespierre une image foncièrement négative, concomitante à l'empreinte qu'il exerce sur lui. En 1986, en prévision de l'aboutissement commémoratif de cette réaction antirobespierriste, dans l'historiographie progressiste non marxiste, Max Gallo fit paraître sa Lettre ouverte à Maximilien Robespierre sur les nouveaux muscadins. Rares furent cependant les félicitations adressées directement à Robespierre qui, à cette occasion, avait été l'organe du comité de salut public, lequel, pour tous, était lui-même l'organe de la Convention. Après s'être fait remettre, le soir même, le dossier de l'affaire par René-Dumas et Antoine Fouquier-Tinville, Robespierre obtint de ses collègues du Comité de salut public, le 29 prairial (17 juin), qu'un nouveau rapport serait présenté à la Convention et qu'il en serait chargé. Date représentée : Dimensions : Hauteur 60 - Largeur 50. » Les travaux de Patrice Gueniffey et de Laurent Dingli se situent dans leur droite ligne. L'historien Jean-Daniel Piquet pense que les thermidoriens cherchaient à dissimuler l'antiesclavagisme passé des Robespierristes ; Jean-Daniel Piquet. Elle fut néanmoins condamnée à mort sans avoir pu s'expliquer publiquement, en même temps que sa famille, qui avait été arrêtée et placée au secret immédiatement après son arrestation. Trahir et conspirer semble un droit consacré par la tolérance ou par l'approbation de ceux qui nous gouvernent : réclamer la sévérité des lois est presque un crime pour les bons citoyens. PAR. Cet écrit témoignait de l'opinion de la génération de 1830 sur Robespierre. De son côté, le 8 novembre dans la Chronique de Paris, Condorcet railla Robespierre et lui reprocha d'agir en prêtre de secte sous couvert de défense des pauvres, des faibles et des femmes : « On se demande quelquefois pourquoi tant de femmes à la suite de Robespierre, chez lui, à la tribune des Jacobins, aux Cordeliers, à la Convention ? La Révolution va reprendre un cours plus rapide, si elle ne s'abîme dans le despotisme militaire et dictatorial[107] ». Les ennemis qui nous guident respectent le domaine du despote autrichien autant qu'ils prodiguent le plus pur sang des Français. « En raison des circonstances extraordinaires », l'assemblée électorale tint également séance dans la nuit du 29 au 30, mais Robespierre, souffrant, se fit remplacer. Enfin, il a été dit qu'il était fiancé avec la fille de son logeur, Éléonore Duplay[39]. C'est lui surtout qui avait clairement défini les buts que devait s'assigner le mouvement pour ne pas être inutile. Le Journal des Lois, peut-être le premier, tenta de le faire passer pour un Tartuffe et un Sardanapale, faisant de Cécile Renault une maîtresse délaissée dont il aurait voulu se débarrasser. Installé dans une petite maison de la rue Saumon avec sa sœur Charlotte, Maximilien s'inscrivit le 8 novembre 1781 au Conseil provincial d'Artois, comme son père et son grand-père paternel, et commença à plaider le 16 janvier 1782[29]. C’est à la marche sagement révolutionnaire du gouvernement que l’on doit ces succès. Amar n'avait de ce fait pas la caution de Robespierre contrairement à ce qu'affirma Brissot[239]. Plus généralement, il désigne toutes les personnes qui se réclament de la personne ou de la pensée de Maximilien de Robespierre. Les deux garçons, Maximilien et Augustin furent confiés aux grands-parents maternels, la famille Carraut d'Arras. Il semble que Danton ait espéré détacher Robespierre de la gauche du Comité (Billaud-Varenne, Collot d'Herbois et Barère) et partager avec lui les responsabilités gouvernementales. Or, au contraire, les papiers de la Commission Courtois montrent qu'en messidor an II (juillet 1794), quelques semaines avant sa mort, Robespierre, par l'intermédiaire de son bureau de police et de l'agent Claude Guérin, surveillait ce député et ses accointances avec deux intrigants de Saint-Domingue, Page et Brulley, en prison depuis le 17 ventôse an II (7 mars 1794)[240]. Le lendemain, lors de la séance du Comité de salut public, réunissant Barère, Billaud-Varenne, Carnot, Collot-d'Herbois, Robert Lindet, Robespierre et Saint-Just (arrivé à Paris dans la soirée), cette demande fut refusée. Napoléon confessait qu'à l'armée de Nice, il avait vu de longues lettres de lui à son frère, blâmant les horreurs des commissaires conventionnels qui perdaient, disait-il, la révolution par leur tyrannie et leurs atrocités, « Sire, cela a été un procès jugé, mais non plaidé. Environ orientée selon un axe est-ouest, il sintercale entre les stations Porte de Montreuil, Croix de Chavaux. Mais en dépit de la bienveillance des autorités, il n'acquerra guère d'emprise sur les esprits. Mais, à contre-courant de la mode thermidorienne, Jean-Baptiste Belley instrumentalisa en l'an III, dans ses réponses aux insultes écrites négrophobes de Gouly, la réaction de Robespierre[248]. En l’embrassant trop étroitement, l’historiographie communiste l’a entraîné dans un redoublement de désaffection. Né à Boudry (P té de Neuchâtel) le 24 mai 1743 Mort à Paris le 13 juillet 1793: Toussaint Louverture (François-Dominique Toussaint) Né au Cap Français (Saint-Domingue) le 20 mai 1743 Mort au Fort de Joux (Jura) le 7 avril 1803 Les historiens Bernard Gainot et Jean-Clément Martin considèrent que dans la mesure où, après 1791, Robespierre combattit la politique belliciste des Girondins, il choisit tactiquement de rester muet sur leur politique coloniale émancipatrice[223],[224]. Au contraire, il noua des relations avec Mirabeau, dont il fut proche quelque temps. Dans la nuit, une colonne armée s'empare de l'hôtel de ville, où Robespierre se trouve avec ses partisans. Toutefois, le ministre, auquel il avait adressé de nombreuses louanges dans son mémoire, le déçut. Florence Gauthier (édition présentée et annotée par). M. le Duc de LÉVIS MIREPOIX délégué de l’Académie française. Toutes les autres tentatives pour établir une statue dans la capitale ont échoué ; en 1909, un comité présidé par René Viviani et Georges Clemenceau prévoyait d'installer une statue dans le jardin des Tuileries, mais le projet a été abandonné, devant l'hostilité de la presse et le faible succès de la souscription publique[339]. Ainsi Lazare Carnot et Claude-Antoine Prieur de la Côte-d'Or, qui furent appelés le 14 août, assistèrent, le premier, à la séance du 11, le second, à celles des 4, 5, 6, 7 et 12 août[181]. La veille de la journée, la quasi-totalité des députés – hormis Robespierre, Pétion, Buzot, Pierre-Louis Roederer, François Nicolas Anthoine et Louis-Jacques Coroller du Moustoir – et les trois quarts des sociétaires parisiens (1 800 sur 2 400) avaient quitté les Jacobins pour fonder le club des Feuillants ; la grande majorité des sociétés affiliées de province restèrent fidèles au club de la rue Saint-Honoré[68],[69]. C'est rue des Deux-Ponts, dans l'île Saint-Louis (loin de chez Robespierre), que Cécile Renault disparut assez mystérieusement pour réapparaître quatre heures plus tard dans les locaux de la police politique, qui a cherché à prouver qu'elle désirait assassiner Robespierre. Il perçoit dans la tuerie la conséquence d'une longue série d'attentats pontificaux et aristocratiques, contre les patriotes épris de liberté et désireux à ce titre de se rattacher à la France ; attentats couverts en septembre 1791 par une première amnistie de l'assemblée constituante. Henri Guillemin a relevé qu'au sortir de la séance du 5 septembre Robespierre s'est fait insulter, bousculer et menacer d'arrestation par des membres ou des députés proches du club Massiac, mais qu'il « aura l'audace de récidiver le 24 »[222]. Mandé à la barre de la Convention le 30 après une seconde lettre hostile aux « anarchistes » et une tentative, le 27, d'entraîner son armée sur la capitale, le général fit arrêter les quatre commissaires envoyés par l'Assemblée, dont le ministre de la Guerre, et tenta vainement de convaincre ses troupes de se retourner contre la République[148], ce qui lui valut d'être déclaré « traître à la patrie » le 3 avril 1793[154]. Le 9 Thermidor, empêché de parler par ses adversaires, il est arrêté avec son frère Augustin et ses amis Couthon, Saint-Just et Le Bas. Deux jours plus tard, le 25, Brissot menaçait les républicains du glaive de la loi : « Si ce parti de régicides existe, s’il existe des hommes qui tendent à établir à présent la République sur les débris de la Constitution, le glaive de la loi doit frapper sur eux comme sur les amis actifs des deux Chambres et sur les contre-révolutionnaires de Coblentz[91]. Billaud et d'autres terroristes, voyant qu'il faiblissait et qu'il ferait infailliblement tomber leurs têtes, se liguèrent contre lui et excitèrent les honnêtes gens soi-disant, à renverser le « tyran », mais en réalité pour prendre sa place et faire régner la terreur de plus belle[205] ». In just a month, 1,400 enemies of the Revolution were guillotined. Ces manuscrits sont consultables en ligne sur le site des Archives nationales[319]. Au terme de la séance du 10, Robespierre se rendit aux Jacobins, où il résuma son réquisitoire et critiqua le projet d'adresse de la section de la Halle-aux-Blés, dont les excès de langage, à ses yeux, produisaient « des effets terribles dans les départements ». Une très belle fête. Le seul point noir de cette fête furent les invectives de quelques députés, le dantoniste Laurent Lecointre en tête, contre Robespierre qui marchait devant eux en tant que Président de la Convention. Ces paroles insignifiantes, noyées dans la foule, mais que Robespierre semble avoir entendues, traversèrent l'histoire et arrivèrent jusqu'aux oreilles de Jules Michelet qui, viscéralement hostile à Robespierre, ne vit plus en lui que le Pontife de l'Être suprême, ne trouvant pas de meilleur moyen pour le discréditer. Il a été publié en 1906 par Alphonse Aulard, analysé ensuite par Albert Mathiez : « Propriété- ses droits-. Mais à la barre de l'Assemblée, l'orateur de la députation des fédérés [jugea] préférable de remplacer cette phrase bien pesée par une autre plus claire et plus brutale[92] ». ». Selon des procès-verbaux d'interrogatoire signés d'une croix, Cécile Renault aurait avoué s'être rendue chez Robespierre, rue Saint-Honoré. Il défend également le 18 novembre 1790, puis du 21 avril au 4 mai 1791 les droits des Avignonnais séduits par les idées révolutionnaires à se soustraire à l'autorité pontificale du pape Pie VI et à se rattacher à la France[49]. » La Convention rejeta cet avis, de même que celui de Saint-Just, qui demandait la mise hors-la loi du roi, mais l'acquittement devenait invraisemblable[144],[145]. Il s'est profondément inspiré du contrat social, ainsi que de l'article « Économie politique » de l'Encyclopédie, où l'on voit Machiavel dénoncer la tyrannie. Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Après l'expérience de la Commune, jugeant la génération 1848 et se jugeant lui-même à la lumière de Robespierre, il dénonce la tyrannie du patrimoine culturel classique enseigné dans les collèges et le système éducatif du XIXe siècle, se reprochant d'avoir imité des imitateurs de l'Antiquité, à travers Rousseau et Robespierre. Il faut bien se garder de fournir aux contre-révolutionnaires hypocrites, qui cherchent à allumer la guerre civile, aucun prétexte qui semble justifier leurs calomnies, « toutes violences ou menaces contraires à la liberté des cultes », « improuver ce qui a été fait jusqu'à ce jour en vertu des arrêtés des représentants du peuple », « Robespierre a sauvé ce pays-ci ; ses inquiétudes étaient fondées. Je ne connais rien de plus mauvais et de plus perfide."[143]. Camille Desmoulins avait reproché à Brissot sa politique coloniale, supposée diviser le mouvement patriote. Le lendemain 4, à la Convention, une source découverte récemment (une affiche du mulâtre martiniquais Julien Labuissonnière) indique que Robespierre, Jeanbon Saint André « et le reste de ces justes » ont, aux côtés de l'abbé Grégoire, « tonné du sommet de la Montagne » pour faire passer par pétition l'abolition de l'esclavage réclamée par Anaxagoras Chaumette et le créole antiesclavagiste Claude Milscent[231],[232]. Un seul exemple suffira, celui de Cavaignac et Dartigoeyte, ardents déchristianisateurs, qui, le 9 novembre (donc bien avant la prise de position de Robespierre), de Auch, avaient envoyé à la Convention les déclarations de plusieurs prêtres, dont celle de Michel Ribet, professeur de philosophie, qui renonçait à ses fonctions, reconnaissant « que tout ce que les prêtres enseignent, excepté l’amour d’un Être suprême et celui du prochain, n’est qu’un tissu d’erreur[264]. Mais « c'est lui qui avait vu le mieux et le plus tôt la nécessité de donner la parole au peuple. À l’origine de la Convention nationale, élue au suffrage universel, Robespierre était l'une des principales figures de la Montagne avec Georges Danton et Jean-Paul Marat. ». On y avait fait un rocher et on a rendu pour la première fois à l’Éternel des hommages. En ce qui concerne les positions de Robespierre sur la question coloniale en l'an II, que Georges Hardy affirmait inexistantes dans les papiers de la commission Courtois[233], on y a récemment découvert des éléments qui plaident en faveur de son abolitionnisme. Celle-ci a été exposé au siège du Fonds monétaire international, à Washington, dans le cadre du bicentenaire de la Révolution française[354]. Maximilien de Robespierre est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants et il perd sa mère à l'âge de six ans. La chute de Robespierre - Robespierre's Fall, Louis-Leopold Boilly Portrait of Robespierre 1791. Vous n’êtes point venus pour donner un vain spectacle à la capitale et à la France… Votre mission est de sauver l’État. Mais ils s'inquiétaient surtout du décret relatif aux modalités d'arrestation de Léger-Félicité Sonthonax, et de Étienne Polverel, mis en accusation le 16 juillet 1793 pour avoir été girondins. Le dernier jour, une partie des députés de droite étant restés assis sur leurs bancs lors du vote de la déclaration des droits, Robespierre s'opposa aux députés qui, comme Billaud-Varenne, réclamaient l'appel nominal, afin que la France entière connût lesquels de ses représentants « s'étaient opposés à son bonheur ». À travers ces discours, à leur tour, les Girondins menaçaient ouvertement Robespierre[99]. Après la séance inaugurale de l'Assemblée législative, il fit un voyage vers l'Artois et en Flandre, où il fut accueilli avec enthousiasme par le peuple : à Arras, à Béthune et à Lille[73]. Mémoires de Maximilien de Robespierre en ligne sur NuBIS : Voir la présentation de la « Réponse de Maximilien de Robespierre, avocat au Parlement et directeur de l'Académie, au discours de. Reçu bachelier en droit de la faculté de Paris le 31 juillet 1780, il obtint son diplôme de licence le 15 mai 1781 et s'inscrivit sur le registre des avocats du Parlement de Paris deux semaines après. Si maints historiens estiment qu'il disposait d'un ascendant réel, le considérant comme le « maître » du comité de salut public, de la Terreur, de la révolution ou de la France[187],[188], plusieurs autres contestent l'idée qu'il y ait exercé une quelconque prépondérance et jugent qu'au contraire, il fit l'objet de vives contestations parmi ses collègues[189],[190]. À ce titre, il présenta à la Convention, trois jours plus tard, le plan d'éducation nationale rédigé par son ami Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau en qualité de rapporteur. De même, en décembre 1786, il fut nommé parmi les trois commissaires chargés de l'examen des mémoires envoyés au concours. Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il entre le 27 juillet 1793 au Comité de salut public, où il participe à l'instauration d'un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur, dans un contexte de guerre extérieure contre les monarchies coalisées et de guerre civile (insurrections fédéralistes, guerre de Vendée…). Dès après sa mort, Robespierre a été le héros ou l'un des personnages principaux de nombreux drames ou tragédies : 49 pièces ont été recensées entre 1791 et 1815, 37 entre 1815 et 1989. Né à Arras le samedi 6 mai suivant, en la paroisse Sainte-Marie-Madeleine[7], Maximilien fut donc conçu hors mariage[8]. Puis, devant l'échec de cette ouverture à droite, ils commencèrent de dénoncer les traîtres de l'intérieur, en premier lieu le « comité autrichien » dominant à la Cour, autour de la reine, et firent voter une série de décrets révolutionnaires.