Au Moyen Âge, la femme doit avoir une taille fine, une poitrine définie et une chevelure ondoyante, mais le plus important pour être considérée comme étant belle est d’avoir un teint diaphane et délicat, car cela est un signe de noblesse. Connaissance du monde antique, les Grecs et les Romains païens n'a été que partiellement observé. Les veuves ou les célibataires sont très pauvres étant donné le très petit salaire qu’elles perçoivent, et pour survivre elles mendient, volent, se prostituent ou se réfugient dans un monastère. Les garçons ne peuvent pas se marier avant 14 ans. Les demoiselles non mariées ont le droit d'être en cheveux (c'est-à-dire sans coiffe) mais doivent tout de même avoir leurs cheveux en ordre : tresses, torsades, chignons souples... Pour les jours de fêtes, les cheveux sont lâchés et ceints d'une couronne de fleur. Cette hiérarchie assure la bonne marche de la communauté. Au début du Moyen Âge, du Ve au XIIe siècle, les costumes que portent les femmes et les hommes sont identiques, les seules différences venant du fait que ceux des femmes atteignent le sol tandis que ceux des hommes ne leur arrivent qu’aux genoux et sont accompagnés d’un pantalon appelé braies. Après l'épisode violent des raids vikings, de nouvelles abbayes apparaissent autour de l'an mil puis des communautés bénédictines affiliées à l'ordre de Cluny. Kelly-Gadol, Joan, "Did Women Have a Renaissance ? } Retrouvez La vie des femmes au Moyen Age et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Nombre d'enfants sont désirés et ensuite entourés d'affection par leurs parents[1]. Les sages-femmes restent les maîtresses du jeu, mais elles sont désormais étroitement surveillées par les autorités ecclésiastiques et civiles[56]. Elle placera son époux au-dessus de tous les hommes, avec le devoir de l'aimer, de le servir, de lui obéir, se gardant de le contredire en toutes choses. Les techniques utilisées lors des accouchements sont très peu documentées. Les chaussures portées par les femmes étaient en velours ou en cuir et très pointues. La période du moyen-âge couvrant dix siècles, le rôle de la femme a évolué, parfois régressé en fonction des lois et des réalités économiques ou démographiques. Pillages, incendies, viols, meurtres, brutalité, destructions, tout était permis aux conquérants. L'infortunée qui tombait enceinte à la suite d'un viol était très mal vue, on considérait qu'elle était responsable. La plupart des reines sont considérées comme des consors et non comme des consors regni (associées au pouvoir royal). Les candidates au voile devaient se dépouiller de tout bien et suivre les règles strictes de St Benoit. Une étude d'A. La femme âgée est plutôt dénigrée, à soixante ans elle symbolise la laideur et est associée à la sorcière, l'art religieux lui attribue un rôle maléfique. Dans cette époque marquée par la foi, certaines avaient une réelle vocation d'autres voyaient là une occasion d'échapper au mariage, de s'assurer une vie sûre et confortable, d'accéder à la culture. Les âges moyens au mariage durant les trois derniers siècles du Moyen Age sont entre 17 et 19 ans pour les filles et entre 27 et 30 ans pour les garçons[1]. Malgré tout, il n'est pas toujours facile de conjuguer travail obligatoire et soins aux enfants. Bousmar, Eric, Dumont, Jonathan, Marchandisse, Alain, Schnerb, Bertrand (dir.). Il fallut attendre le XVIIIe siècle pour que cessent  ces procès monstrueux, sous l'influence de la pensée rationaliste et des intellectuels du siècle des lumières. Mélusine allaitant ses fils Thierry et Raymonnet, enluminure du XVe siècle. Bousmar, Eric, Dumont, Jonathan, Marchandisse, Alain, Schnerb, Bertrand (dir.). Grossesse, accouchement, Contraception, Hygiene Intime Au Moyen Age Fille d'Eve, la femme est responsable de l'expulsion du jardin d'Eden en connivence avec le serpent, et elle ne peut s'empêcher de jeter des sorts. Qui n’a vu au cinéma le Notre-Dame de Paris d’après Victor Hugo ? À la tête des abbayes il y a l’abbesse qui normalement est élue par les religieuses mais le plus souvent c’est le roi qui la désigne avec le vote de la communauté. Se marier jeune est normal à cette époque où la durée de vie et donc la durée de la jeunesse sont très courtes. Cette mortalité atteignait un pic entre vingt et trente ans. Ce « pouvoir » des femmes du Moyen Âge tient bien souvent des notions d'agency et d'empowerment[4]. Elle doit alors honorer ses beaux-parents. Au XIIe siècle la femme idéale du Moyen Âge doit être élancée, avoir la taille mince des cheveux blonds ondulés un teint de lys et de rose, une bouche petite et vermeille, des dents blanches et régulières, de longs yeux noirs, un front haut et dégagé, le nez droit et fin. Costumes d'une femme d'artisan et d'un riche bourgeois de la fin du quinzième siècle. A la campagne, les familles doivent économiser ou s'endetter pour payer le repas de noces, la confection du trousseau et la dot. Durant la même période, la culture des céréales ou des produits agricoles s’intensifie dans le milieu rural, ce qui diminue l’activité artisanale. L’Institut de recherche et d’histoire des textes, fondé en 1937, est une unité propre du CNRS. Il arrive souvent que la naissance se passe mal (la moindre complication, une présentation par le siège, un bras sorti avant la tête ou la présence de jumeaux provoquent souvent la mort de la mère épuisée par des heures de souffrance ainsi que celle du bébé). L'écrivain Christine de Pisan qui prit fait et cause pour la condition féminine s'élève contre une attitude dévalorisante pour les femmes. Plus nous remontons dans le passé, plus les informations sur les femmes sont partielles. D'autres, telles Ende (vers 950–vers 1000), Guda (XIIe siècle), Bourgot (XIVe siècle) ou Anastaise (active au début du XVe siècle) réalisent les enluminures d'ouvrages. Les villes apparaissent à partir du XIe siècle, ainsi que le développement du commerce, et la société se transforme et un nouveau modèle social se forge. D'autres Italiennes de l'époque dont les contributions en médecine sont notées sont entre autres : Abella, Jacqueline Félicie de Almania, Alessandra Giliani, Rebecca de Guarna, Margarita (en), Mercuriade (XIVe siècle), Constance Calenda, Calrice di Durisio (XVe siècle), Constanza (en), Maria Incarnata (en) et Thomasia de Mattio (en)[67],[70]. Elle veillera à ce qu'il ne manque de rien, faisant montre d'une humeur égale. Il y avait peu d'activités que ces femmes pouvaient choisir, et Le voyage a pour but de régler des affaires mais peut être une façon de se distraire. Bien qu'en moins grand nombre que les hommes, les femmes ont laissé leur empreinte dans les œuvres artistiques médiévales. L'histoire des femmes au Moyen Âge est incomplète, puisque dans l'histoire, la plupart des textes sont écrits par des hommes et les femmes sont très peu évoquées. Le viol en temps de guerre était hélas banal et courant, aucun être féminin n'était épargné. Ce type de pratiques apparaît déjà au milieu du Xe siècle, lors du règne d'Otton Ier (912-973), à la tête du Saint-Empire et marié à Adélaïde de Bourgogne (vers 931-999). Les couvents constituent donc une opportunité de montrer leurs talents et d'acquérir, en dehors du mariage, une certaine reconnaissance de la société[32]. Aussi, la descendance est moins nombreuse que dans la noblesse. Ces 80 000 religieuses sont réparties dans 253 abbayes et 64 prieurés qui bénéficient d’une organisation spéciale. Bien que la naissance d'un garçon comme premier-né soit généralement plus valorisée que celle d'une fille, du fait de l'organisation sociale, les enfants des deux sexes sont généralement autant aimés les uns que les autres. Selon Eginhard, Charlemagne désire pour ses filles la même instruction que ses fils pour les arts libéraux. Elle dure du XIVe au XVe siècle. L'enseignement religieux fait également partie de l'éducation. Aliénor d'Aquitaine règne sur les troubadours vers 1150. Costumes d'un bourgeois ou marchand, d'un seigneur ou noble, et d'une dame de la cour ou riche bourgeoise avec l'escoffion, au quinzième siècle. La maison est typiquement l'espace de la femme. En ville, les mères enseignent parfois les bases de l'instruction intellectuelle à leurs enfants ; les filles aussi peuvent recevoir une éducation et nombre d'épouses de petits artisans du XIIIe siècle savent lire, écrire et compter et aident leur mari. Si la vocation de la femme mariée est d'enfanter, la femme stérile étant mal vue, la grossesse et l'accouchement représentaient un grand danger pour la jeune mère qui risquait sa vie, de même que celle de son enfant. Ce pouvoir a parfois été remis en question et dans le cas de Louise de Savoie, le Parlement a tenté de redéfinir ses prérogatives en tant que régente[22]. À la fin du Moyen Âge, les femmes sont peu à peu évincées du travail artisanal, à cause de la concurrence qu’elles créent. Si les autres enfants sont assez âgés, ils participent aux soins des petits. Au cours de la période des « relevailles » de la mère, qui dure une quarantaine de jours après son accouchement, c'est le père qui, en plus de son travail, s'occupe de tout le quotidien de la maison et de la famille, à moins qu'il puisse payer une servante pour le faire, ce qui n'est pas le cas de la majorité des familles. Et pourtant, d’après l’Église, la masturbation était l’un des pires actes, au même titre que l’homosexualité ou la sodomie. La majorité des hommes du Moyen Âge vit dans un milieu rural. Bousmar, Eric, Dumont, Jonathan, Marchandisse, Alain, Schnerb, Bertrand (dir.). La vie des moines dans un monastère du Moyen Âge, comme dans toute profession ou vocation, avait ses avantages et ses inconvénients. Le légiste Pierre Dubois va jusqu'à proposer qu'elles apprennent le latin, les sciences et un peu de médecine au moyen age. Les châtiments physiques sont admis dans les classes sociales n'ayant pas de rang à tenir devant leur domesticité, ce qui explique une grande tolérance de la société d'alors pour la violence conjugale. Des femmes entraient comme chambrières dans les étuves et finissaient au bordel. Le barbet est aussi en vogue. Elles sont même un nombre très important. Phénomène peu habituel, les règles de succession du royaume de Castille permettent à une femme d'accéder au trône si aucun homme ne détient les mêmes droits[25]. Enluminure représentant le vol de deux sorcières sur un balai et un bâton, dans Le Champion des dames de Martin Le Franc, 1451. Les institutions dans lesquelles les femmes avaient du pouvoir ou dans lesquelles elles étaient mêlées aux hommes sont démantelées au cours des XIe et XIIe siècles[40]. L'époque carolingienne est marquée par de nombreuses créations grâce aux donations des familles royales. Les jeunes filles sont destinées à se former en attendant le mariage, à des travaux ménagers ou féminins[59]. Cette courte vidéo de l’université de Sherbrooke (Canada) aborde la représentation sociale et religieuse de la femme à travers l’art de l’enluminure. Nayt-Dubois, Armel, Santinelli-Foltz, Emmanuelle (dir.). Vers deux ou trois ans l'enfant est sevré. Des femmes ont participé aux Croisades[71], ce sont les croisées ; des familles entières y participaient et il y avait donc aussi des enfants ; de plus, de nombreux enfants sont nés dans les pays parcourus alors[71]. Les abbayes pouvaient recevoir des veuves et des dames nobles avec leurs familles en l'absence de leur époux. Les fillettes devaient être vêtues de bleu ciel. La prieure prend parfois le nom de coadjutrice ou d’assistante. La portion latine occidentale de la civilisation gréco-romaine est alors aux prises avec de grandes difficultés affectant négativement la production intellectuelle du continent. Sans son mari, elle peut également être chargée de missions diplomatiques, comme lorsqu'à la demande de son époux Hugues Capet, Adélaïde part rencontrer l'impératrice Theophano (alors régente de son fils Otton III)[16]. L'essor des villes à partir du XIIe siècle provoquera l'apparition des bordels, afin que regroupées elles ne traînent plus dans les rues affichant un exemple déplorable aux passantes. Après la messe de midi, cent coups sont frappés à la cymbale afin que les sœurs se préparent au repas, d'où l'expression ''être aux cent coups''. Dans les rues les montreurs d'animaux, acrobates, jongleurs, bateleurs musiciens et conteurs attirent les badauds. La pilosité est considérée comme honteuse (sauf pour les courtisanes).