Lorsque la révolte éclate, elle a comme première conséquence, dans de nombreuses cités, l'éviction des tyrans et la proclamation de l'isonomie. Le tyran de Milet, Aristagoras demande l’assistance d’Artaphèrne frère de l’empereur perse Darius. Cependant, Alexandre se voit répondre que « tant que le soleil suivrait son chemin habituel »[134] les Athéniens ne feraient pas alliance avec le souverain perse. Puis on pose des planches que l'on couvre de terre tandis que de hautes barrières de bois, servant de parapet, sont installées pour que les animaux ne soient pas effrayés par la vue de mer. Cette défection n'empêche pas la révolte de gagner de l'ampleur. À l'époque, la ville ne possède pas de remparts et il y a peu de points fortifiés en Attique susceptibles de retarder l'ennemi[122]. Mais la grande œuvre traitant des guerres médiques est Les Perses d'Eschyle, qui avait lui-même combattu durant ces conflits, et dont le chœur était financé par Périclès. Elles marquent traditionnellement le passage de l'époque archaïque à l'époque classique[1]. Les Perses se retirent définitivement d’Europe. Elle a pour origine la volonté de Darius Ier d'étendre son empire vers la Propontide (mer de Marmara) et le Pont-Euxin (mer Noire), entre autres pour contrôler les sources d'approvisionnement en blé, en or et en bois de construction navale[21]. Une fois sur place, ils se rendent compte que les Perses l'ont déjà retiré et se sont retranchés à Sestos sur la rive européenne du détroit, ville d'où Xerxès était parti à la conquête de la Grèce trois ans plus tôt. Aussi sous l'impulsion de Thémistocle, la population est évacuée en particulier vers Égine, Trézène et Salamine tandis que les ostracisés sont rappelés, tel Aristide, avec l'annulation de tous les décrets d'exil portés pour des raisons politiques. Cette manœuvre fonctionne pleinement et une partie de la flotte perse, les navires égyptiens, termine l'encerclement des Grecs en bloquant l'accès par Mégare tandis que l'îlot de Psyttalie est occupé par un détachement avec pour objectif de recueillir les équipages perses et achever les Grecs lorsque la bataille éclatera[126]. Pour saisir les enjeux et la nature réels des affrontements, l'historien doit soumettre ce récit à une analyse critique et prudente[2]. De 487 à 486, Athènes tente en vain de s'emparer de sa vieille rivale Égine, tandis que Sparte continue sa politique hégémonique dans le Péloponnèse, devenant ainsi la cité la plus puissante de la Grèce. Pendant le règne de Cyrus le Grand (qui d’après des historiens de l’Antiquité était né d’un père perse et d’une mère mède), les Perses ont commencé à dominer les Mèdes ; mais les deux peuples ont continué de former un empire commun. Cette origine, ainsi que ses nombreux voyages dans l'empire achéménide et en Méditerranée, explique sa bonne connaissance des deux belligérants[3]. Inquiets, les Spartiates envoient eux aussi une ambassade afin de contrer l'argumentation des Perses. En effet cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes dialectes et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. Elle a notamment publié Ctésias de Cnide. Après un siège de plusieurs mois, Sestos est prise d'assaut, le commandant perse crucifié et les câbles du pont sont ramenés en triomphe à Athènes[141]. Au printemps 480, la mobilisation des troupes perses s'opère comme prévu. - 1731 -12 volumes sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite! À cette date, l'empire perse est à son apogée territoriale. Son œuvre, connue sous le nom d'Histoires ou Enquête, est capitale pour la connaissance du conflit. Il existe une volonté d'émancipation des cités ioniennes qui les pousse d'une part à rejeter les tyrans imposés par les Perses, ainsi que de nombreux colons[31], et d'autre part à se libérer du joug achéménide. Xerxès met sur pied une gigantesque expédition qui fait souffler « un vent de terreur sur la Grèce[73]. Home; About Us; Services; Referrals; Contact En 477, Athènes fonde la ligue de Délos regroupant les cités grecques opposées aux Perses. J.-C. (date la plus communément admise) sur une plage d'environ quatre kilomètres de long qui borde la plaine de Marathon, dans le dème du même nom, à quarante kilomètres d'Athènes. Les effectifs des Perses sont estimés de 75 000 hommes (selon l'historien allemand Hans Delbrück) à 300 000 (pour Hanson)[80], mais le consensus moderne estime plutôt qu'ils se situent entre 300 000 et 500 000 hommes[79],[81]. J.-C.[155]. Thémistocle a un autre plan qu'il impose à Eurybiade grâce au soutien d'Égine et de Mégare, il est vrai directement menacées en cas de repli sur l'Isthme de Corinthe. Sa flotte s'élance une dizaine de jours après afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe[116]. Hippias, ancien tyran d'Athènes, conseille Darius lors de la première guerre médique ; Démarate, roi spartiate déchu, guide Xerxès lors de la seconde[76],[97]. Ces taxes sont en outre injustement réparties au sein de chaque cité : les familles liées aux tyrans (officiellement amis du Grand Roi) au pouvoir sont exemptées, et la pression fiscale sur les pauvres favorise les tenants de la démocratie et d'une révolution politique et sociale[30]. guerre qui opposa les grecs aux perses. De plus, les Perses favorisent systématiquement les rivaux phéniciens de Tyr et Sidon. S'y ajoutent une épée, une lance longue et un bouclier fait de peau et de lames de métal. Sparte entre en guerre au côté d’Athènes. Cette manœuvre force les Perses à progresser plus au sud que prévu et à mouiller au cap Sépias, près d'une côte rocheuse et escarpée où ils ne peuvent hâler leurs navires sur la terre ferme et où la profondeur des eaux empêche de nombreux navires de s'amarrer solidement. Les historiens anciens et contemporains se sont beaucoup interrogés pour savoir comment une trentaine de petites cités ont pu vaincre un immense empire pourvu d'alliés sur place. Les défections dans leurs rangs sont nombreuses. Celui-ci sollicite l'autorisation et l'aide d'Artapherne, frère du Grand Roi Darius Ier et satrape de Lydie, l'une des provinces de l'empire[34]. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu'il garde la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. Après la mort de Miltiade, les luttes politiques athéniennes opposent les démocrates menés par Thémistocle, parvenu au pouvoir juste après Marathon, et des aristocrates comme Xanthippe, le père du futur Périclès, et Aristide, plus modéré. Certains considèrent que les Perses étaient beaucoup plus évolués et perfectionnés, avec une maîtrise supérieure de la cavalerie et de l'archerie, la poliorcétique, le génie militaire, l'espionnage, les opérations militaires sophistiquées encore inconnues des Grecs[84]. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour[125]. Ces derniers se réfugient à Milet où ils demandent l'aide d'Aristagoras pour reprendre le pouvoir. La Chute de Milet de Phrynichos, jouée en 493, émeut les Athéniens jusqu'aux larmes et exacerbe les passions en faveur de la guerre. Les historiens contemporains considèrent qu'environ 25 000 hommes ont pu y participer[54], ce qui est déjà considérable pour l'époque[Note 2]. L'empire perse, avec ses 7 500 000 km2 et une population qui atteignait peut-être vingt millions d'habitants, semble beaucoup plus puissant que les États grecs qui comptent à peine un million d'habitants (estimation approximative) sur un territoire de 103 000 km2[74]. Religion, philosophie, science Clarisse Herrenschmidt qu’en éclairant les Perses par les Grecs et les Grecs par les Perses, qu’en faisant cristalliser les deux civilisations l’une sur l’autre. Cette révolte a attiré l'attention de Darius vers l'Occident et peut-être suscité en lui des idées expansionnistes, ou du moins le désir d'établir en Grèce même des régimes qui lui soient favorables[47]. DESCRIPTION. Artaphèrne accepte mais les Perses et les Milésiens se querellent et échouent à renverser la rébellion. Durant 5 ans, il met en œuvre une gigantesque armée et prévoit de mener deux expéditions, l’une sur terre et l’autre sur mer. On soupçonne les Grecs d'avoir surestimé le nombre de leurs ennemis pour valoriser leur combat et il n'existe pas de sources perses sur le sujet. Au VIe siècle av. Cependant, les recherches archéologiques, anthropologiques et ethnographiques des années 1990 et 2000 ont démontré l'exactitude d'Hérodote[6],[7] et sa grande objectivité[8]. Face au danger, les cités grecques s’organisent. Au contraire, l'armement des Grecs est celui d'une infanterie lourde : les hoplites sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain (bronze). Pendant plus d'un siècle, par la diplomatie, l'or et l'accueil des exilés politiques, ils intervinrent avec succès dans les affaires grecques[150]. Xerxès est assassiné en -465 suite à une révolte de sa cour. Les Perses s'allient ainsi avec certains peuples ou certaines cités en Grèce continentale même, sans compter les Ioniens redevenus vassaux de l'empire depuis l'écrasement de leur révolte 15 ans plus tôt. J.-C. Cependant, un conflit a éclaté entre les pôles grecs en Ionie et l’empire persan avant 499 av. Pour Aristide une éventuelle défaite d'Athènes ferait le jeu de Sparte, d'autant que Sparte est en train de finir le mur qui barre l'isthme du Péloponnèse et donc ne ressent plus la menace perse avec la même acuité[131]. Les relations entre ces deux grandes puissances sont basées sur un certain principe d'opposition. De plus, l'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, ne permet pas les combats au corps à corps. Cette curieuse condamnation pourrait venir d'hommes soucieux de se ménager l'alliance des Perses dans les luttes de pouvoir des grandes familles athéniennes[39]. Au début de l'année 494, les Perses massent leurs troupes contre Milet. I. L'origine des relations entre Grecs et Perses A. Les Perses comptent environ 20 000 hommes, sous les ordres du général mède Datis et du général Artaphène, neveu de Darius. Une fois le débarquement repoussé, les Grecs doivent rentrer précipitamment à Athènes pour empêcher que la flotte perse ne s'en prenne à la ville laissée sans défense[Note 5]. Aristagoras renonce à la tyrannie (en paroles seulement d'après Hérodote[37]), proclame l'isonomie et l'égalité des cités ioniennes qui se débarrassent de leurs tyrans[32]. Les Perses soutiennent Sparte contre les Grecs lors de la guerre du Péloponnèse. Dans le même temps, de nombreuses cités soumises aux Perses se révoltent[140]. Au 6ème siècle, les perses veulent étendre leur suprématie. Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle dans l'euphorie de la victoire propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. Ces cités sont unies au sein de la Ligue ionienne, une alliance forgée au VIIe siècle av. Les Athéniens n'attendent pas l'ennemi derrière leurs remparts, mais, conduits par le stratège Miltiade[Note 3], les hoplites athéniens et platéens, environ 10 000 hommes[Note 4], se rendent à la rencontre des Perses[60]. Le début de l'expédition est un succès : elle traverse cette fois directement la mer Égée, droit sur l'Eubée et l'Attique, après avoir pris au passage le contrôle de Naxos et Délos (490). Il s'efforce également de détacher Athènes du reste de ses alliés en lui promettant l'hégémonie sur la Grèce et de financer la reconstruction de la ville détruite. Eurybiade, devant l'importance des forces ennemies, quitte l'Artémision et longe le canal d'Eubée pour occuper l'étranglement de Chalcis, laissant Léonidas à la merci d'un débarquement sur ses arrières. 14 Cette défaite entraîne en Grèce continentale, en particulier à Athènes, une profonde réaction de tristesse. Les espoirs grecs sont anéantis mais Thémistocle tente une dernière stratégie, celle de conduire la flotte perse dans le couloir maritime étroit de Salamine puis de l’anéantir, l’armée terrestre perse fera demi-tour. Aristagoras tente de porter le combat en Thrace, mais il y trouve la mort dans des circonstances obscures[44]. Enfin, si les Perses ne sont pas une nation maritime, ils peuvent compter sur les flottes phéniciennes et égyptiennes, au moins aussi performantes que celles des Grecs pour la navigation ou l'abordage[90]. Certains de ces récits ont cependant été recueillis par Hérodote et Ctésias, médecin grec à la cour d'Artaxerxès II[11]. La campagne menée par Datis et Artapherne a atteint ses objectifs : le contrôle de la mer Égée et l'installation de gouvernements amis dans presque toutes les cités insulaires[69]. La Perse est immense, ses richesses, fantastiques et son art, raffiné. Au XXe siècle, l'historien américain Peter Green a beaucoup insisté sur ce paramètre dans son ouvrage Les Guerres médiques[17]. Ainsi, la politique extérieure de Darius appauvrit les marchands ioniens, très influents au sein des cités[21]. Le débarquement a lieu le 12 septembre 490 av. Appelé à l'aide par les Grecs, Gélon, tyran de Syracuse exige le commandement des armées alliées grecques, ce qu'on lui refuse. Thémistocle profite de vents violents pour lancer ces Trirèmes grecs plus petits et plus rapides percés les flancs des grands bateaux perses. Blog; About Us; Contact Les Grecs coalisés auraient été de 7 000 à 35 000 hoplites (auquel il faut rajouter 40 000 hommes plus sommairement armés). Au début 497, la situation est critique pour les Perses, qui lèvent alors simultanément trois armées et une nouvelle flotte. Les Grecs alignent au total environ 110 000 hommes dont 60 000 hoplites. Ambitieux et sans scrupules, il est éloquent, courageux et tenace[108]. Dans le monde grec, les armes ont une signification sociale et politique, les aristocrates combattent à cheval, les petits propriétaires forment la majorité de la phalange, les pauvres servent comme rameurs sur les trières, ainsi. Il faut plus de six ans à Artapherne pour mater le soulèvement. La cité de Milet est aussi soumise en 494 après une gigantesque bataille maritime opposant 350 navires grecs à 600 navires phéniciens, égyptiens et chypriotes alliés aux Perses. La saison enfin devient dangereuse pour la navigation. La victoire perse est laborieuse mais incontestable. Enfin, envoyer toute la flotte aussi loin de la Grèce alors que les réfugiés d'Athènes sont encore sur l'île de Salamine et que les côtes grecques sont non protégées est assez hasardeux. L’empire perse subit aussi des assauts des Traces sur sa frontière d’Anatolie. Il représente un allié potentiel de poids pour les Grecs, c'est pourquoi Xerxès encourage Carthage, grande rivale de Gélon en Sicile, à s'attaquer à lui[91]. Dans le même temps, Darius envoie une seconde armée à l’assaut d’Athènes. En 480, Athènes possède la plus puissante flotte de Grèce, 200 trières prêtes à prendre le large[110]. Il faut y ajouter les cités de l'Éolide, région située au nord-ouest de l'Ionie, dont celle de Smyrne. La combinaison des deux expéditions en 480, celle de Xerxès et celle des Carthaginois sur Agrigente et Syracuse, n'est pas une simple coïncidence et relève d'un plan habilement mis au point[92]. Pour Hérodote, la majorité ne souhaite pas la guerre et même « montrait beaucoup d'inclination pour les Mèdes »[95]. Autres fragments (Les Belles Lettres, 2004) et Les Histoires perses de Dinon et d’Héraclide (De Boccard, 2009). Le moment est peu propice, car Sparte est divisée par la rivalité de ses deux rois Cléomène Ier et Démarate[Note 1]. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. La flotte fait voile vers Thasos, la soumet au passage, et suit la côte européenne jusque vers Acanthos[46]. Les casques en cuir ou en métal sont courants, les armures et boucliers plus rares. La Perse. Par exemple, les Français de la période de la Révolution française face à la Première Coalition, ou les Espagnols faisant face à Napoléon Ier, ou encore à nouveau les Français au moment de leur rivalité puis de leur lutte contre l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale[167]. Grâce à l'aide de la marine phénicienne[52], la domination perse est ainsi établie relativement aisément sur les Cyclades[53]. Miltiade connaît les points faibles de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de l'offensive contre les Scythes[62]. Ce sont les cités de Doriscos, Eïon et Therma situées respectivement aux débouchés des vallées fertiles de l'Hèbre, du Strymon et de l'Axios ainsi que Leukè Actè sur l'Hellespont et Tyrodiza[106]. Les guerres contre les Perses sont donc rapidement devenues des thèmes dignes d'être traités au même titre que les récits héroïques qui étaient jusqu'alors les seuls sujets exploités par les auteurs de théâtre grecs[162]. Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du Ve siècle av. Les grecs se défendent et écrasent les Perses lors d’une terrible bataille à Marathon. Si cela se produisait, il risquait d'être coupé de ravitaillement, de communication avec son empire et donc courait le danger de tout perdre[Note 10],[128]. Cela change avec la réforme de la taxation sous Darius qui fixe un montant précis d'or et d'argent à payer pour chaque satrapie[28]. En 449, la paix de Callias fut conclue avec la ligue de Délos. Ainsi, les Macédoniens et surtout la Béotie avec Thèbes se rangent du côté des envahisseurs, cédant ainsi à ce qu'on appelle le « médisme ». Xénophon, également athénien, est de la génération suivante, mais il connaît bien les Perses car il les a servis comme mercenaire lors de l'expédition des Dix Mille en 401 (relatée dans l'Anabase). Au cours de l'année 493, les Perses soumettent les dernières villes et îles rebelles (Chios, Lesbos et Ténédos) tandis que leur flotte longe victorieusement les côtes de l'Hellespont et de la Chalcédoine. Le roi perse s'établit à Sardes d'où il garde le contact avec Mardonios[130]. Après la mort de Léonidas, l'armée terrestre des cités grecques coalisées se retire vers le sud et la flotte quitte l'Artémision. El pasado legendario como fuente de autoridad., 2004, Madrid, Espagne. Il est tolérant envers le christianisme et entretient de bonnes relations avec les Romains. L’armée grecque est plus puissante et mieux armée, l’armée perse est composée de mercenaires peu habitués à combattre ensemble et parlant des dialectes différents. Les Perses est la plus ancienne pièce de l'histoire du théâtre dont on ait conservé le texte, même si l'on a longtemps pensé qu'il s'agissait des Suppliantes (hypothèse invalidée depuis la publication du Papyrus d'Oxyrhynque 2256.3 en 1952, qui a permis de corriger la date des Suppliantes). L'armée perse qui assiégeait Milet revient vers Sardes à marche forcée, obligeant les Grecs à se replier[42]. Il passe l'Hellespont dans les derniers jours de l'année 480 sans difficulté car la Grèce du Nord est entièrement sous son contrôle. Athènes craint la vengeance des Perses et Sparte constate que sa grande rivale dans le Péloponnèse, Argos, est contactée par les envoyés de Xerxès. Miltiade est un adversaire résolu d'Hippias, lequel avait fait assassiner son père. La formation de l'empire perse B. Les grecs d'Asie au sein de l'empire perse C. La révolte de l'Ionie : 500-493 II. Ils sont tous les deux ostracisés[93] par Thémistocle, archonte en 493 et stratège en 490. La culture guerrière exacerbée et exceptionnelle des Grecs, dans un état de guerre permanent à cause des perpétuelles luttes de voisinage entre cités, est aussi mise en avant pour expliquer leur résistance à l'invasion[87]. Théoriquement, la domination perse n'est pas écrasante. Les guerres médiques A. Les expéditions perses entre 492 et 490 B. L'entre deux guerres C. La 2e guerre médique En 485, un an après avoir succédé à son père, Xerxès décide de venger cette humiliante défaite. Eschyle a combattu à Marathon et Salamine ; sa pièce Les Perses, écrite en 472 et célébrant la victoire athénienne, est jouée dans tout le monde grec, de la Sicile à l'Asie mineure[9]. Le dossier des échanges intellectuels entre les Perses et les Grecs autour de Pour les Athéniens, cette victoire représente une double réalité[67] : tout d'abord un incontestable succès militaire qui permet de repousser le corps expéditionnaire perse, mais aussi une victoire qui met en valeur le rôle des soldats-citoyens que sont les hoplites dans la défense de la cité et de la démocratie[Note 6],[68].