En résumé, la Maât est un principe de vie ; l'ensemble des conditions qui font apparaître et se renouveler la vie[65]. Les souverains nubiens, très attachés à leur patrie d'origine, se font inhumer dans de petites pyramides érigées dans la nécropole d'El-Kourrou près de Napata (Soudan actuel). COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L'ÉGLISE. La Maât est l'idéologie de référence, la norme qui légitime toutes les institutions et tous les comportements humains. Si le gouvernement de Pharaon est mauvais, s'il n'observe pas la Maât (la loi divine) alors le chaos-isefet prend le dessus, le malheur se répand et l'injustice règne en maître[73]. Au Nouvel Empire, la date coïncide avec la réapparition de la Lune dans le ciel comme l'attestent les textes au sujet d'Amenhotep Ier, Thoutmôsis Ier, Amenhotep II, Amenhotep V (Akhenaton) et Ramsès II. D'une manière théorique, Pharaon est seul autorisé à approcher la statue. Le premier parvient à refouler les Perses mais le second est défait par Artaxerxès III après s'être fait déborder à Péluse. Il n'y a pas de tombe pour qui se révolte contre Sa Majesté, et son cadavre est jeté à l'eau. Anonyme, il n'est désigné que par le terme « Pharaon » ou par l'expression équivalente de « roi d'Égypte ». Ou bien serait-ce Néfertiti elle-même qui aurait survécu à son royal époux, alors qu'une majorité d'égyptologues pensent qu'elle serait morte avant Akhenaton[106] ? Inversement, durant le Moyen Empire des égyptiennes ont été envoyées auprès des dirigeants de cette ville phénicienne. Elle adopte une titulature royale et fonde un temple funéraire à Thèbes. Selon Hérodote, Ménès est le premier pharaon à résider à Memphis, la capitale égyptienne. Comme tous les êtres humains, Pharaon est soumis au vieillissement et à l'amoindrissement de ses forces. Le prince parvient toutefois à convaincre son père de le laisser partir au loin afin d'accomplir son destin[139]. Celui qui l'adorera trouvera assistance. Pour protéger les intérêts égyptiens en Syrie-Palestine face au Mittani, au Hatti et aux Hittites, des pharaons tels Thoutmôsis III, Séthi Ier et Ramsès II entreprennent de fructueuses campagnes militaires (batailles de Megiddo et de Qadesh) ou conduisent d'intenses tractations diplomatiques[27]. L'épouse n'est que la gardienne de la pureté royale donnée au futur héritier. Sa mémoire fut ainsi officiellement bannie, les images le représentant et son nom furent martelés, et son sarcophage détruit (son nom n’est pas porté sur les tables d’Abydos). En 1974, l'auteure Andrée Chedid publie Néfertiti et le Rêve d'Akhnaton : Les Mémoires d'un scribe. À partir de l'Ancien Empire, lors du couronnement, chaque nouveau pharaon se voit attribuer une titulature officielle composée de cinq noms successifs. Les critères de la classification de Manéthon ne nous sont plus connus, mais en tout état de cause il a compulsé des sources égyptiennes, encore que le concept de dynastie qu'il utilise ne corresponde pas à celui pratiqué en Occident. En dernière instance, le droit de juger revient à Pharaon surtout lorsqu'il est question d'appliquer la peine de mort. tombeau d'Amenhotep II - XVIIIe dynastie. En Égypte ancienne, il n'existe aucun mot pour désigner l'institution du mariage et aucune cérémonie publique ou privée n'a existé pour les particuliers. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, avec le développement de l'égyptologie et la redécouverte des pharaons, des romanciers ont imaginé des fictions avec pour toile de fond un épisode (parfois majeur) de l'Histoire pharaonique. À l'occasion de dialogues ésotériques avec un passeur récalcitrant, la traversée d'un canal est assimilé à un voyage vers les contrées de l'Au-delà. Les plus anciens écrits sont peu nombreux et se confondent avec l'aube de l'Histoire humaine. Évoluant dans un harem, ces concubines sont parfois des étrangères, filles de rois voisins. Le plus illustre pharaon tanite de ce temps est ainsi Psousennès Ier, fils du grand-prêtre Pinedjem. Grand polygame, Pharaon dispose de nombreuses concubines ; la première de toutes étant la Grande épouse royale. Le 6 juillet 1881, après enquête de la police, les trois frères révèlent l'emplacement de la cachette située dans les rochers de Deir el-Bahari. En -570, il est tué lors d'une guerre civile qui l'oppose au général Amasis. Chaque année au mois de juin, la crue est attendue avec fébrilité et impatience. À l'occasion de ses funérailles, il bénéficie à l'instar des autres pharaons d'une tombe dans la vallée des Rois dotée d'un riche matériel funéraire. Aÿ (II) est le douzième et avant-dernier pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Le régime annuel du fleuve est marqué par deux extrêmes ; la crue et l'étiage qui sans cesse se répètent. L'État égyptien se caractérise par une organisation basée sur un vaste ensemble de lois écrites conservées dans des archives mises sous la responsabilité du vizir ; le plus proche collaborateur du souverain. Le pouvoir communiste de l'époque, en finançant le film, invitait à y voir une métaphore de sa propre situation face à la puissante Église catholique polonaise[151]. Dans les mois suivants ces deux découvertes, les momies ont été débandelettées et les mieux conservées exposées au public. Pour réussir cela, il se doit de disposer d'un appareil militaire (troupes, police). Testé par plusieurs MD et jugé très pratique également à consulter pendant une partie en cours (que ce soit en ligne ou autrour d'une table !) Ces reines, en tant qu'incarnation terrestre de la déesse Mout sont venues à porter une perruque arborant une dépouille de vautour (symbole des qualités maternelles)[111]. Ces derniers sont rémunérés par les revenus d'une fondation et sont logés, le temps de leur office, dans des cités dortoirs, les villes de pyramide[122]. Démantelé en 1843, ce monument votif est depuis lors conservé par le Musée du Louvre à Paris. Les pharaons nubiens parviennent à annexer le sud mais piétinent dans le nord face aux XXIVe et XXVIe dynasties libyennes fortement installées dans le Delta. Manquant d'argent, Khéops aurait obligé sa propre fille à se prostituer (Euterpe, CXXIV-CXXVI). Un débat existe sur la question de savoir qui fut cette pharaonne de transition : était-ce Mérytaton, la fille aînée d'Akhenaton et de Néfertiti, devenue grande épouse royale de son père à la mort de sa mère (c'est l'hypothèse la plus fréquemment retenue) ? Cette formidable prospérité ne va toutefois pas se maintenir sous les Ve et VIe dynasties. Tous les écrits et toutes les données archéologiques disponibles nécessitent de la part des égyptologues un regard critique. Le roi est un ka ; sa bouche, c'est l'abondance. Leurs tombes souterraines (hypogées) ont été creusées au sein de la vallée des Rois, un oued situé au nord-est de « La Cime », une colline pyramidale qui culmine à 300 mètres de haut. Considérée comme une usurpatrice par ses successeurs mâles, ses cartouches ont été martelés et son nom écarté des annales royales officielles[104]. À toutes les époques la divinité de Pharaon est exploitée à des fins politiques et de propagande. Le souverain est considéré comme le successeur et l'incarnation du dieu faucon Horus, puis, à partir de la Ve dynastie, également comme le fils de Rê, le brûlant dieu solaire. Il pourrait être le fils de Youya (Prophète de Min) et Touya (ou Tyouyou), et donc le frère de Tiyi I re, l’épouse d’ Amenhotep III, appartenant déjà, dans ce cas, à une famille très influente originaire d'Akhmîm.. Il épouse Tiyi II (ou Ti), et a au moins un fils, Nakhtmin qui, sous Toutânkhamon, a le titre de général. Cependant leur véritable horizon est grec. 95 % du Guide du maître, Manuel des joueurs et du Manuel des Monstres I La référence en français pour les joueurs de d&d 3.5 ! Les Trophées de l'innovation du Tourisme 2020 Place à la créativité ! Durant la période thinite (Ire et IIe dynasties), chaque pharaon se fait inhumer dans un tombeau surmonté par un mastaba de forme rectangulaire. La centralisation de l'État, la création d'une administration efficace amorcée sous les dynasties thinites parviennent à leur pleine maturité sous les pharaons des IIIe et IVe dynasties. En période forte (Ancien, Moyen et Nouvel Empires), le pharaon partage le pouvoir avec les dieux des nomes qu'il domine. Dans l'écriture hiéroglyphique, khâi et khâou sont deux notions restituée par l'idéogramme d'une colline surmontée d'une sorte d'auréole en éventail. La richesse de leur trousseau funéraire n'est plus ignorée depuis 1922 avec la découverte du trésor de la tombe de Toutânkhamon[29]. Leurs reines jouent un grand rôle politique dans le cadre de mariages consanguins (les différentes Bérénice, Arsinoé et Cléopâtre). 11 Le nom du premier est Pishon: il entoure tout le pays de Havila où se trouve l'or. Thoutmôsis III est, dans les apparences, associé au pouvoir et tous les événements restent datés par rapport à son règne. Ramsès II a ainsi été accompagné d'une partie de sa famille durant la bataille de Qadesh. Ainsi à la mort du jeune roi, prend-il le pouvoir, à un âge déjà avancé, et épouse peut-être la veuve de Toutânkhamon, Ânkhésenamon, troisième fille d'Akhenaton, afin de légitimer son accession au trône. Chaque regalia est porteuse de sa propre signification symbolique. L'apogée de cette deuxième période faste est atteinte sous la XIIe dynastie entamée par Amenemhat Ier après l'éviction de Montouhotep IV, le dernier pharaon de la XIe dynastie. Durant les cinq jours épagomènes, le pouvoir bénéfique des divinités et de Pharaon, leur héritier, connait un affaiblissement auquel des rites de régénération doivent remédier. Agissez donc ainsi et votre corps sera sain et prospère. Un temps rehaussée par Sethnakht et son fils Ramsès III, la monarchie se liquéfie inexorablement sous les règnes de leurs descendants dans un climat de grande corruption (Ramsès IV à Ramsès XI)[32]. En ce lieu vivent aussi les enfants royaux, les veuves des pharaons défunts ainsi que leurs suivantes et leurs servantes. En -525, les Perses de Cambyse II envahissent l'Égypte après leur victoire à Péluse face au jeune Psammétique III. Les vieilles valeurs religieuses sont maintenues. Sous le dernier Ramsès, le grand-prêtre Hérihor devient une sorte de pseudo-pharaon[33]. Toutes les richesses, tous les vêtements, toutes les nourritures qui convergent vers le temple et ses entrepôts sont un devoir contractuel entre les dieux et les humains mais Pharaon en est le seul garant et responsable[80]. C'est la fonction royale qui fait du roi un dieu, c'est-à-dire lorsque le roi s'identifie pleinement à Horus, fils d'Osiris et à Rê, le dieu créateur, dont il est le fils[77]. a) À l'aube du troisième millénaire 1 L'Église, peuple en marche, s'avance dans le troisième millénaire de l'ère chrétienne, guidée par le Christ, « le grand Pasteur » (He 13, 20): Il est la Porte Sainte (cf. INTRODUCTION. Son plan dépend bien plus des notions théologiques élaborés par les prêtres pour le pharaon défunt car les textes et les scènes pariétales qui y figurent servent à son âme comme des guides sur les chemins de l'au-delà. Cette unité des Deux Terres est fréquemment évoquée par la scène dite du Séma-taouy ou « Réunion des Deux-terres ». Cette dernière s'adapte parfois à la coiffe-némès, un linge plissé et rayé. Cette fonction protectrice leur est ensuite assignée jusqu'à la fin de la royauté pharaonique et même par-delà. L'archéologie a aussi permis de distinguer une dynastie archaïque, antérieure à la première, la dynastie égyptienne zéro. En 1939, l'Égyptien Naguib Mahfouz met sa poésie au service du conte pharaonique La Malédiction de Râ qui se déroule sous le règne de Khéops. Il s'agit d'un motif décoratif montrant le scribe en adoration devant Osiris et une liste de cartouches royaux disposés en deux rangées. Le terme khâou « apparition » sert aussi à désigner les couronnes que porte le souverain. La maîtrise des techniques de construction et de la sculpture sur pierre permet des développements architecturaux et artistiques considérables. Quatre vases canopes en albâtre dans leur coffret. Lors du couronnement, sont remis à Pharaon un ensemble d'objets symboliques de la royauté : couronnes, coiffes, sceptres. En âge de se marier, Toutânkhamon épouse sa demi-sœur Ânkhésenamon et conçoit d'elle deux enfants morts-nés. Selon le Canon royal de Turin son règne se limite à trois années et dix mois. Nombre de travaux ethnologiques réalisés depuis la fin du XIXe siècle ont mis en avant les fondements structurels des royaumes africains. Au niveau de la famille royale, la règle successorale est la primogéniture illustrée par le mythe d'Osiris et son fils Horus. Ce lieu commun est malgré tout entretenu par les moyens de la culture de masse d'origine nord-américaine. Hatchepsout conserve le pouvoir jusqu'à sa mort en l'an XXII. La pratique de la palabre domine et une solution de médiation est tentée afin d'assurer la paix sociale. Avec le recul, il vaut surtout pour quelques-unes de ses reconstitutions tel le long panoramique qui montre l'étendue des carrières où des milliers de figurants — jusqu'à 12 000 — travaillent à ériger le tombeau de pharaon[150]. Il s'agit sans doute de descendants de Pépi II qui depuis Memphis exercent une autorité fantomatique (quelque dix-sept rois en vingt ans). Aussi Pharaon se doit-il de bâtir, de restaurer et d'agrandir les temples, d’assurer le bien-être matériel des prêtres et de veiller à l’accomplissement correct des rites. Pour le français Jean Vercoutter, Mény est un roi légendaire qui sous la XVIIIe dynastie a été associé aux dieux Min et Amon par rapprochement phonétique[15]. Moins résistantes et ultérieurement dépourvues de leur revêtement, ces constructions ne sont actuellement plus que des amas informes érodés par les vents. D'après l'historien Manéthon de Sebennytos (-IIIe siècle), le principe juridique qu'une femme puisse devenir pharaon a été accepté par les Égyptiens sous le règne de Ninetjer, le troisième souverain de la IIe dynastie (-XXVIIIe siècle). Ce retournement ou ce brouillage des règles matrimoniales se retrouve déjà dans les pratiques royales de l'Égypte pharaonique. L'ultime représentant de l'institution pharaonique proprement dite est le dernier Lagide, Ptolémée XV (dit Césarion), fils de Jules César et de Cléopâtre. À la fin de la XXe dynastie débutent les premiers pillages des tombeaux de la vallée des Rois ; les pilleurs étant avide de s'emparer des bijoux précieux disposés entre les bandelettes des momies ou rangés dans des coffrets funéraires. Ces territoires sont désignés sous le terme égyptien de sepat (nome en grec), un mot qui est déterminé dans l'écriture hiéroglyphique par l'image d'un champ irrigué[69]. Ses successeurs Kamosé et Ahmôsis poursuivent cependant la lutte et les Hyksôs sont finalement expulsés après les prises d'Avaris et Sharouhen (vers -1540)[26]. Le terme pharaon (de l'égyptien ancien : per-aâ « grande maison ») sert à désigner les rois et reines de l'Égypte antique. Il n'existe pas deux tombes royales semblable. À toutes les époques, la suprématie masculine fut affirmée. est bref : quelques mois tout au plus pour Smenkhkarê[105], et tout juste trois ans pour Ânkh-Khéperourê qui aurait peu survécu à son éventuel époux[106]. Face à lui, les dignitaires locaux affirment, eux, de plus en plus leur pouvoir politique régional. Le roi Séthi Ier en compagnie de Ramsès II son fils, sont représentés debout en train de rendre hommage à soixante-seize prédécesseurs dont les noms se répartissent en deux longues rangées. Le successeur de Rhampsinite serait le tyrannique Khéops qui causa la ruine du pays en obligeant 100 000 hommes à participer à la construction de sa pyramide. Là, s'opère une transformation mystique où la dépouille passe de l'immobilité de la mort vers une vie nouvelle auprès des grands dieux du panthéon égyptien. Bienvenue sur la page Boursorama, portail d'informations économiques et financières. Selon le Mythe de la théogamie, chaque fois que le démiurge Amon-Rê désire engendrer un représentant terrestre, il prend l'apparence du pharaon régnant et s'unit charnellement à une humaine qui, de ce fait, devient la reine mère[95]. Plus que tous les autres pharaons, Ramsès II a usé de ce moyen de propagande ; à Memphis, à Thèbes, à Pi-Ramsès ou à Abou Simbel en les plaçant à l'entrée des temples. Le Ka est l'autre corps du roi, son tempérament, son double, son élément immortel. Ce film s'est avéré être un échec commercial et artistique. Chacune d'elles est une puissante amulette magique dont le rôle est de protéger le pharaon de tout danger et d'éloigner loin de lui les forces hostiles qui hantent l'univers (démons invisibles, rebelles égyptiens, pays ennemis)[47]. Après l'incorporation de la « fonction » dans le corps du roi, l'année passée est symboliquement enterrée sous la forme d'une galette enrobée dans du limon de l'année nouvelle. Mis à part quelques incursions nomades, l'ordre intérieur n'est troublé par aucune menace extérieure sérieuse. En 1923, Cecil B. DeMille réalise pour la Paramount Pictures Les Dix Commandements, un film muet épique, où Moïse (Theodore Roberts) affronte Ramsès II (Charles de Rochefort). On y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx. Ce dernier est couché sur un lit d'apparat durant un sommeil simulé qui évoque la mort. Ces derniers définissent la nature de la personne royale et constituent en même temps une idéologie du pouvoir. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À cette période, l'Assyrie émerge puis se développe comme la grande puissance militaire du Proche-Orient. Les dieux, détenteurs originels du pouvoir royal, peuvent également porter certains de ces insignes. Durant dix ans, ils profitent de cette aubaine et vendent discrètement des amulettes précieuses à de riches touristes. Un nombre appréciable de contes de l'Égypte antique ont été redécouverts depuis les débuts de l'égyptologie au milieu du XIXe siècle. Les fils royaux reçoivent en apanage la fonction de Grand-prêtre d'Amon ou la fonction de gouverneur d'Héracléopolis. Contrairement à une idée largement répandue, il n'existe pas de matriarcat et la transmission n'est pas véhiculée par la lignée de la mère. Aussi, seuls quelques-uns de leurs ouchebtis sont connus[39]. Malgré l'opulence, le Nouvel Empire est ponctué par de sérieuses crises. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rappelons que selon l'hypothèse la plus courante, Mérytaton meurt très jeune, à dix-sept ans[107], mais on n'a pas encore retrouvé sa tombe ni sa momie[106] ; et c'est Toutânkhamon qui lui succède. Sans doute s'agit-il, consciemment ou non, de donner à Moïse un adversaire prestigieux et ainsi renforcer auprès du grand public sa stature prophétique[148]. Il semble aussi avoir existé une structure itinérante placé dans la suite de pharaon et l'accompagnant à chaque instant, même durant les guerres en territoires étrangers. Une partie du jubilé réaffirme le pouvoir séculier du pharaon par un rite de revendication territoriale connue sous le nom de « dédicace du champ ». Quant à Osiris et Isis, ils sont les principes de la fertilité et selon Plutarque, ils s'unissent déjà dans le sein maternel de Nout[89]. ». Durant la Troisième Période intermédiaire, la ville de Tanis est la grande métropole de Basse-Égypte et le lieu de résidence des pharaons. Son règne n'est pas marqué par des conquêtes mais par nombre de restauration architecturales à Thèbes et en province. Grand polygame, Pharaon dispose de nombreuses concubines, pratique des unions rituelles incestueuses ainsi que des mariages diplomatiques. Après la mort d'Alexandre en -323, le diadoque Ptolémée fils de Lagos, s'empare de l'Égypte. Sous Nékao II, l'Égypte domine pendant trois ans la Palestine après sa victoire à la bataille de Megiddo contre Josias, roi de Juda. Comme évoqué plus haut, dans les films s'inspirant de la Bible, l'affrontement entre Moïse et Pharaon est régulièrement mise en scène comme dans Les Dix Commandements (1956) ou dans Exodus: Gods and Kings (2014). Chaque pharaon est figuré assis sur un trône et identifié par son nom dans un cartouche royal[8]. La prospérité agricole basée sur l'irrigation de la plaine nilotique engendre des ressources fiscales considérables. Les rivalités entre ces lignées de princes conduisent malheureusement le royaume vers une période troublée connue sous le nom d’« anarchie libyenne » (-850 à -730). Dans les mythes, les unions frère-sœur sont bien attestées de même pour d'autres relations scabreuses ; Shou avec sa sœur Tefnout, Geb avec sa sœur Nout, viol de Tefnout par son fils Geb, relations homosexuelles entre Seth et son neveu Horus. De nombreux films se sont attachés à faire revivre les pharaons célèbres. Leur politique extérieure est tournée vers le monde méditerranéen. La luxuriance de la cérémonie est telle qu'il est jusqu'à présent impossible aux égyptologues de la reconstituer dans ses moindres détails. En son temps, Thoutmôsis IV épouse une princesse du Mittani, la fille du roi Artatama Ier. Il faut cependant se garder d'ethnocentrisme car le tabou de l'inceste varie fortement d'une société à l'autre. Dans le domaine de l'art, les artistes se glissent dans un moule archaïsant en copiant les œuvres des Ancien et Moyen Empires. Dans d'autres, influencé par la doctrine des prêtres d'Héliopolis, Pharaon est le dieu solaire Rê qui parcourt glorieusement le ciel dans ses barques diurne et nocturne[123]. Il le transmit ensuite aux dieux ses successeurs, puis à des êtres semi-divins, les Suivants d'Horus qui précèdent immédiatement les rois historiques dans les listes royales. Le terme pharaon (de l'égyptien ancien : per-aâ « grande maison ») sert à désigner les rois et reines de l'Égypte antique.Les noms de 345 pharaons nous sont parvenus grâce à de multiples attestations dont des listes royales compilées par les scribes égyptiens. D'où l'importance qu'attachent les pharaons aux noms qui les désignent et l'acharnement avec lequel ils ont fait marteler ceux d'un prédécesseur honni[49]. Anxieux, le pharaon enferme l'enfant dans une maison en plein désert. Les différentes sources documentaires de la période pharaonique doivent être examinées avec précaution et circonspection. Ces pharaons, installés dans le Nord, à Pi-Ramsès, perdent peu à peu toute influence dans le Sud face au pouvoir politique grandissant du clergé d'Amon. C'est lui qui crée ce qui sera. Tout au contraire, à Noubt, les inhumations prestigieuses ne sont pas attestées entre la période Nagada III et la Ire dynastie. Les documents égyptiens ne mentionnent pas de pharaon So mais il s'agit peut-être d'un diminutif du prénom Osorkon, en l'occurrence celui d'Osorkon IV. Selon une légende rapporté par le Roman d'Alexandre dans la version du Pseudo-Callisthène, Nectanébo se serait exilé en Macédoine, dans le camp anti-perse[41]. Dès l'Ancien Empire, des famines sont toutefois évoquées. Sur une étiquette en ivoire, sa titulature des Deux Maîtresses comporte ainsi le nom de Mény. Dans l'imaginaire collectif contemporain, les pyramides sont le symbole de l'Égypte antique. La VIIIe dynastie est bien plus certaine. La documentation disponible (iconographie et textes) insiste sur quelques faits saillants ; sortie du palais, lustration, entrée dans le temple, imposition des couronnes, intronisation, proclamation de la titulature. Au moyen d'une ruse, elle se serait vengée des meurtriers en tuant un grand nombre d'Égyptiens puis, pour éviter des représailles, se serait suicidée[102]. Les représentations historiques de ce genre sont relativement peu nombreuses jusqu'à Thoutmôsis III mais elles se multiplient sous Ramsès II à Karnak, à Louxor, au Ramesséum et dans les temples nubiens. L'imaginaire religieux égyptien est dominé par le mythe du conflit originel entre Rê et le serpent Apophis. Les moyens pour parvenir à l'éternité sont multiples. À partir du Nouvel Empire, en tant que hemet netjer « épouse du dieu » ou djeret netjer « main du dieu », la reine incarne l'aspect féminin du démiurge Amon-Rê ; le principe qui entretient les ardeurs sexuelles et créatrices du maître de l'univers. Il en est ressorti porteur de tout le péché du monde. Ses liens avec la sphère divine se manifestent par l'élaboration d'un nom sacré composé de cinq titres différents. Dans les scènes de la théogamie, le Ka apparaît en même temps que le corps lors de la conception. L'égyptologie est encore une science jeune née dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le rituel se poursuit par divers gestes dont le massacre des ennemis par la décapitation symbolique de sept plantes, des offrandes aux dieux souterrains et aux ancêtres royaux que sont les Suivants d'Horus[n 6] et par le déploiement de neuf oiseaux au-dessus de la tête du roi[59]. Dans les faits, de par la grande mortalité infantile, une grande souplesse a prévalu et nombre de princes issus d'un même souverain mais de mères différentes ont ainsi pu se prévaloir du titre de « fils aîné du roi »[97]. L'origine de la présence des juifs en Égypte est quant à elle évoquée dans une production italo-yougoslave de 1960 ; L'Esclave du pharaon qui restitue la vie du patriarche Joseph ; un esclave vendu par ses frères devenu le puissant conseiller du pharaon. C’est sans doute bien, mais il nous faut aller plus loin. Symbole d'une unité réalisée à partir de la diversité, le roi africain est l'arbitre suprême de la société qu'il gouverne. Son épouse, Tiyi II, est citée comme nourrice de Néfertiti, la grande épouse royale d'Akhenaton, et Moutnedjemet, la future épouse d'Horemheb, comme Sœur de la grande épouse royale. L'ensemble des objets est à présent conservé par le Musée égyptien du Caire. Dans les années suivantes, son tombeau a été visité par deux fois par les pilleurs de tombe. Cette soumission a pour corollaire l'obéissance. Durant tout le XXe siècle, de nombreux scientifiques (historiens, biblistes, théologiens, exégètes) ou même de simples autodidactes ont tenté de cerner la véracité historique de la sortie hors d'Égypte du peuple hébreu. La lignée est secouée par innombrables complots, intrigues, trahisons et assassinats. On trouve donc principalement, tout au long de l'histoire égyptienne des dynasties memphites (Ancien Empire), héracléopolitaines (Première Période intermédiaire), thébaines (Moyen et Nouvel Empire), avarites (période Hyksôs pendant les XVe et XVIe dynasties) ou tanites (Nouvel Empire et Troisième Période intermédiaire)[5]. La littérature égyptologique désigne généralement cette notion par les concepts de « Vérité-Justice » et d'« harmonie cosmique » mais il faut aussi lui ajouter les notions de la « prospérité » et de la « victoire guerrière ». La confirmation se parachève par la remise de quatre sceaux, deux au nom de Geb et deux au nom de Maât et Neith, placés sous la tête du roi.