????!!!!! Il faudrait aussi savoir comment elle était avant. Le traitement a donc été stoppé mais depuis son état ne s’améliore pas. Pas facile de peser le pour et le contre. Il ne manifeste pas d’incohérence dans ses gestes et raisonnements. Je maintiens que quand on fait un diagnostic d’Alzheimer il est indispensable de tenter un traitement anticholinestérasique ; ces traitements marchent très mal, mais il y a un petit contingent de patients qui en tire un bénéfice, parfois spectaculaire. à la suite de ça elle a commencé à délirer, à raconter énormément de choses incroyables, à téléphoner à tout le monde pour tout et n’importe quoi et à délirer. De toute manière vous n’avez pas le choix, et il faut bien courir le risque pendant un certain temps. Avait-il raison ? Je ne crois pas. C’était inévitable ; j’ajouterais seulement qu’il n’y avait rien à en attendre : le mail ne permet presque jamais de traiter ce type de situation. S’agit-il de moments où le malade compense en allant solliciter d’autres zones du cerveau ? Vos parents n’étaient pas déments, mais ils ont très vite arrêté d’utiliser leur cerveau quand on les a traités comme des déments. J’y insiste : ce qui a été brutal, ce n’est pas son changement de comportement, c’est la prise de conscience que vous en avez faite. Il est sur la défensive en permanence cela devient très pesant pour nous deux. Je m’adapte en effet, je ne contredis jamais rien, et quand c’est fini, ma mère revient toute seule à l’état précédent. Marta Très difficile de vous aider. Puis il oublie cette cachette. Mais c’est très limité, et pas souvent efficace. Mais voilà : Ce pronostic pessimiste ne vous donne pas pour autant un moyen d’action. elle a mis une lettre sur la fenêtre, des lettres chez les voisins, ... Mon frère et moi, du fait que les mêmes évènements se reproduisent, avons essayé de lui faire comprendre qu’elle a un problème, qu’il serait bien qu’elle consulte son médecin ou un psychologue. Après 2 crises d’hystérie dont une où elle est sortie dehors en courant et l’autre où elle a voulu s’étrangler, le médecingénéraliste l’a fait hospitaliser aux urgences. C’est difficile de lui parler car si nous la confrontons et lui disons que ce n’est pas réel, elle se fâche. Par ce mail je cherche à savoir ce dont souffre ma mère et comment guérir de cette maladie. Au fond, c’est cela qui me gêne : je veux bien que votre mère ne soit pas démente, mais je veux savoir comment on s’y est près pour éliminer cette hypothèse, et je veux surtout qu’on me dire quelle autre hypothèse on met en avant. et on est toujours en train de chercher une chose ou une qu’elle ne sait plus où elle a mis. Ma mère s’occupe de ma grand mère depuis de nombreuses années et notre contexte familial est particulièrement difficile. Elle crache dans les églises en priant la mort d’un cancer de cette femme pour qu’elle "voit ce que ca fait" alors que ma grand mére est une femme qui a une bible et qui n’a toujours fait que le bien. Mais la première chose à faire est de vous méfier des mots. Je n’ai donc aucune idée de ce qu’il faut faire , on ne comprend pas ce changement violent du jour au lendemain. Impossible de l’a raisonnée en lui disant que ces personnes ne sont pas réelles et n’existe pas. Parce que si les choses deviennent trop lourdes à porter, si vous craquez, votre père aura tout perdu. Bref votre mère est en train de perdre ce qui la faisait ce qu’elle a été, dans son histoire, dans votre histoire, dans sa vie sociale. Votre analyse est parfaite. Il me semble qu’il faut attendre les consultations en neurologie à venir, et de toute façon cela ne change rien à l’organisation actuelle ; franchement, j’en suis à un stade où le diagnostic précis m’est, sinon indifférent, du moins égal. C’est indispensable si le psychiatre a repéré des indices en ce sens, car la dépression fait souffrir, et parfois atrocement. Elle possède chez elle une innombrable quantité de choses qu’elle veut se débarrasser pour ne pas se les faire "piquer". Ce qui se passe, c’est que vous l’aimez, ce mari. C’est beaucoup plus gênant, car comme vous le constatez ces médicaments ne sont pas toujours bien tolérés par le sujet âgé (encore faut-il vérifier que les troubles que vous constatez sont, ou sont tous, liés au traitement). Une fois qu’on a accepté ce qu’un tel clivage peut avoir d’artificiel, on peut commencer à distinguer des tableaux cliniques (Alzheimer, démence sous-corticale, démence fronto-temporale, démence vasculaire) qui stabilisent un peu le concept. J’ai appelé son médecin, puis le Samu pour tenter de l’y conduire en urgence en ambulance mais le médecin du SAMU m’a dit qu’un diagnostic de gériatre ne changerait pas grand chose question prise en charge. Danielle. Bien entendu, je suis accompagnée comme il faut et très soutenue sur le terrain que j’ai moi-même évoqué (l’histoire du pot de confiture m’est personnelle et dépasse en effet le cadre des échanges qui se tiennent ici). Florence. Si bien que j’ai contacté les services sociaux ... mais là encore, na manquent-ils pas sérieusement de moyens ? A condition que j’aie raison de penser à une confusion mentale. Mais nous sommes bien peu de vieux croûtons à camper sur cette position. Là sur Melun on me propose une évaluation gériatrique avec un gériatre donc, mais pas une consultation mémoire, le 10 juillet. Ajoutons qu’il est interdit de se sacrifier, même pour celui qu’on aime : on s’y épuise et on n’est même pas efficace. Oui, ça marche. Si par contre cette hypothèse est éliminée, il arrive tout de même assez fréquemment que les délirants se calment au moins un peu quand on leur indique que s’ils continuent comme ça ils vont se retrouver avec un divorce. Il faudra faire un bilan cognitif. un épisode dépressif a eu lieu à partir de juillet où ma sœur, a dit qu’elle ne voulait plus s’occuper de lui.. Il faut donc que la situation tienne. Elle est en insuffisance rénale modérée (DFG dans les 50, urée entre 8 et 9) et fait de l’arythmie et de l’hypertension. Trois hypothèses me viennent à l’esprit. ma mere agee de 90 ans atteinte de demence grave grave elle ne dort pas du tout de jour comme de nuit on ne sait plus quoi faire malgres le traitement qu elle prend de l ATARAX en comprimes des gouttes LARGACTIL ET DES COMPRIMES ATYIMIL mais avec tout ca rien ne va elle continue toujours a se voir dans la peau de quelqu un d autre avec ses crises de cris ses des cris qui peuvent durer 3a4 Heures non stop. "Tu as le droit, tu peux, c’est permis...", et même que je vais demander à la directrice de lui redire le règlement. Et je suis prêt à vous suivre dans cette voie. Si ce n’est pas le cas, alors il n’est pas du tout certain qu’on ait avantage à le traiter ; il faut savoir laisser les gens délirer quand cela n’a pas de conséquence dommageable. d’abord, ça a commencé avec la télévision. Bonjour, Aurélie, et merci à vous au contraire de votre réponse. Tout cela en boucle associé aux pertes de mots et de mémoire. Les difficultés d’abord veineux ne sont pas très gênantes : la voie sous-cutanée marche très bien. Ma mère m’a confié qu’elle était elle même épuisée et nous avons tenté de raisonner mon père par rapport à la quantité de travail et aux priorités à revoir. Je ressors de chez elle en pleurant. Il ne faut pas trop attacher d’importance au diagnostic. Avant, il buvait lors de fêtes, puis we entiers, puis à cause de la mort de mon frère, puis à cause de ma mère, toutes les occasions étaient bonnes finalement : quand on est joyeux, quand on est triste, etc....Ce qui me dépasse c’est que quand ma mère était accroc à l’alcool, il a (et avec lui, moi et mon frère) beaucoup souffert de cette situation. Quand votre maison brûle, si vous vous précipitez dedans pour sauver votre belle-mère, ça fera deux morts au lieu d’un. L’agressivité peut s’expliquer de diverses manières : par exemple elle peut correspondre à un désir de cacher un trouble mental dont le malade n’est que trop conscient et dont il redoute qu’on se rende compte ; il préfère alors passer pour un mauvais coucheur plutôt que d’avouer ses défaillances. Je ne vais certainement pas me risquer à votre faire un diagnostic : vous donnez trois pistes et les trois sont exactes. il déambulait et se dirigeait toujours vers la porte Mais le point extrêmement positif est que votre mère, mine de rien, semble accepter la démarche. elle a une auxiliaire de vie qui vient le matin de 9h à 11h30 les lundi, mercredi et vendredi. Il y a de très bons médicaments pour cela. Nous en tiendrons compte dès que possible ! j’en suis à la bataille trouver un ehpad et éviter le retour à domicile... et la voir souffrir d’être dans des angoisses perpétuelles même si le traitement mis en place les a un peu diminuées. Je n’ai pas tout à donner. Elle croit que mon ex mari est son petit fils. Et on n’oubliera pas non plus ce grand classique qu’est le médicament mal toléré. D’ailleurs il a fait des supers travaux (aidé de collègues). J ai vu des thérapeute, des psy, etc rien ne fait Nous avions espéré que la situation s’améliorerait mais ce n’est pas le cas, bien au contraire. La deuxième fois, elle était calme et polie et elle m’a dit qu’elle aimerait bien que je passe la voir pour qu’on puisse se reparler avant qu’elle meure. 2°) : Étudier les possibilités de traitement. Elle dit pouvoir être encore autonome mais j’ai peur du contraire. Et vous n’en avez pas rajouté quant à l’épilogue de l’histoire . Non je ne ferai pas ça. Il demandera aussi quels sont les médicaments que la personne prend et si elle a l’habitude de boire de l’alcool. Si vous êtes en retraite depuis trois ans c’est que vous n’êtes pas un sujet âgé. Quelle est votre remarque concernant le guide-patient "Délire chez la personne âgée (confusion aiguë)" ? Merci d avance La gérontopsychiatre m’avait prévenu qu’ils ne pourraient pas supprimer totalement la parano. J’y ajouterais cette malédiction particulière à la gériatrie qui fait qu’on reçoit des malades dans des états catastrophiques, qu’on les sort de là, et que peu à peu on les voit se dégrader inexorablement, et mourir sous nous yeux sans qu’on ait la moindre idée de ce qui peut se passer. Même la pensée scientifique est dans ce cas : certes elle s’appuie sur des raisonnements, mais à la base il y a un jugement implicite : je décide de m’en tenir aux résultats du raisonnement. Mais j’attire votre attention sur deux points :  Dans cette stratégie de pilotage à vue, cette interprétation n’a aucune importance. Vous notez qu’elle n’a aucun trouble de mémoire. C’est à cause de cette obligation qu’il faut bien envisager une séparation si rien d’autre n’est possible. Vous me parlez de dépression. Vous êtes devant un sujet âgé diminué, au plan physique comme au plan psychique. Je comprends votre tristesse. C’est le seul ets de ce type ds le dpt. Au besoin cela se démontre, il faut seulement (et je sais que ce n’est pas si simple) sécuriser un peu le domicile. Ce que j’en pense ? Ma mère a 82 ans, vit à Paris, est psychanalyste depuis longtemps et, jusque récemment, recevait quelques patients auxquels elle tient beaucoup. Il ne restait plus qu’à savoir en quoi ils étaient malades. Pensez vous qu’il faille changer le traitement ? Donc, ils étaient isolés. Le premier jour après son opération, tout était normal et puis complications. Je ne sais pas ce que les tests vont donner. Il me semble qu’il faudrait élucider l’histoire de cette liaison, et en particulier il faudrait en parler avec les proches de ce monsieur. Passons à autre chose. J’espère ensuite la convaincre de rester jusqu’à la fin de la période de rééducation j’ai oublié de noter que ça lui arrive souvent de mettre ses objets quelques part et d’oublier ou est ce qu’elle les a mis. Quoi qu’on fasse on le fait contre leur gré. Au début, c’était la seule image qui provoquait ce genre de délire. Dois-je la diriger sur Paris où j’habite ? Du coup, je n’ai guère les moyens de vous en dire plus. Il est réconfortant de lire que vous êtes très bien entourée par l’équipe médicale. Elle a eu aussi des périodes de confusion sur les deux semaines suivantes. Je lui faisait comprendre qu’elle avait rêvé, qu’il n’y a pas de petite chez nous etc... Ensuite, ce que vous décrivez est un délire. Il y avait six enfants. Le médecin a dit qu’un ancien IRM aurait démontré que son cerveau était un peu atrophié. Mais je ne vous en dirai pas plus. Je vous tiens au courant de la suite. Je n’en sais rien. Pour aggraver la situation, quand une douleur persiste un peu longtemps, elle finit toujours par avoir une composante psychogène qui l’entretient. et aussi parce qu’il n’accepte pas sa perte d’autonomie progressive.Bref...c’est difficile de lui faire comprendre qu’il a besoin d’aide sans qu’il se rebiffe, et moi, étant anxieuse, voulant tout avoir sous contrôle, j’avoue des fois ne pas avoir la bonne méthode. ma belle mère, qui va avoir 83 ans est en pleine souffrance... elle n a jamais été très solide "des nerfs".. je la connait depuis 20 ans environ et elle a tjrs eu des phases de "déprime". Je l’ai toujours connue ou moins dépressive. Il s’ensuit que la désorientation temporelle est plus fréquente et moins grave que la désorientation spatiale. Je pense à cette citation de R.M. La seule chose qui soit un peu rassurante, c’est que si, précisément, le délire a été compatible avec une vie somme toute normale pendant une cinquantaine d’années, c’est qu’il n’est pas très violent, et qu’il est assez stable. Et évidemment elle ne veut pas en entendre parler. Probablement je serais rentrée , comme elles, dans le délire ( sens commun du terme) parce que vous m ’ y embarquez mais je ne vous cache pas qu’ intérieurement j’aurais pesté contre vous parce que vous me faites rentrer dans un rôle de composition : concierge d’hôtel qui n’est pas le mien. Je vais donc reprendre votre mail point par point. D’une autre démence, notamment fronto-temporale. Et avec un peu d’imagination, ils parvenaient à consolider une histoire sur le dos de la personne. Or les médecins semblent aller vers cette solution puisque c’est ce qu’elle réclame de toutes ses forces, et ils pensent actuellement qu’une fois l’anxiété prise en charge elle devrait arrêter de m’épuiser de demandes ; pour elle un EHPAD est une solution qui n’existe tout simplement pas et qui, dit-elle, la "tuerait". Les molécules du type Celebrex sont connues pour pouvoir provoquer des hallucinations. Le diagnostic d’Alzheimer n’a pas été posé mais pour moi c’est tout comme. Je n’y insiste pas car je suppose bien qu’on vous en a abondamment parlé. La sagesse est donc de suivre le conseil du psychiatre et de faire un essai de traitement, mettons sur deux mois. Il faut expliquer à ces personnes très âgées qu’elles n’ont pas perdu la tête. En aucun cas je ne vous mentirai. J’habite l’Angleterre. Il me semble qu’il y a quatre points à considérer. Mais je dirais : Que le médecin traitant semble avoir sa confiance. J’ai remarqué des clignements d’yeux, des mimiques... J’ai un peu cherché sur votre site (très bien fait par ailleurs, et auquel j’ai malheureusement eu recours déjà par le passé) des renseignements sur les cas de violence de personnes agées mais j’avoue ne pas avoir trouvé ou avoir su bien chercher. Je dis cela notamment parce que, tout de même, ses facultés de jugement et de raisonnement doivent être un peu altérées en ce moment. J’envisage de demander une évaluation par un gériatre lorsque ce délai sera passé, qu’en pensez-vous ? Mon conseil est toujours le même : il faut éviter de s’en occuper. Merci. Mais chez le sujet âgé, elles sont souvent : Olfactives : c’est la cacosmie du vieillard, qui perçoit indûment des odeurs désagréables. Quant aux neuroleptiques, c’est délicat, en effet. Je ne vais pas m’aventurer beaucoup, car il faudrait pouvoir faire un diagnostic psychiatrique précis, ce qui supposerait d’examiner la malade. Par exemple "ah non, vous ne pouvez pas vous asseoir sur ce fauteuil, la place est prise." Merci pour votre aide. par ailleurs, ils est extrêmement malheureux car il se remémore sans arrêt une histoire douloureuse vieille de 50ans (séparation ponctuelle) qui l’a profondément marquée et qui est terminé depuis 50 ans . Aussi parfois elle accuse son entourage de vol, elle range tous (habit, ustensile, sachets plastiques, boite de conserve vide) dans son placard. Merci de me donner plusieurs pistes intéressantes qu’il est plus ou moins possible d’aborder ici. La seconde est que son bien-être dépend du vôtre, et que si vous ne parvenez plus à assumer cette situation c’est lui qui va en faire les frais. Il faut tenir compte du fait que ce genre de situation est effectivement invivable. Si le diagnostic d’épilepsie est vraiment le bon, c’est une excellente nouvelle, et vous allez vous en tirer à bon compte. Ma mère âgée de presque 80 ans m inquiète de plus en plus , elle se plaint en boucle de perdre la tête,la mémoire de devenir colle d avoir trop de chose dans la tête. Comment peut-elle oublier si facilement ou s’imaginer que ça ne peut pas être elle qui ait déplacé un objet ? et sentiment d’être volé la nuit  : en d’autres termes nous avons affaire à un délire de vol ; c’est assez banal dans ce type de situation, mais seul un psychiatre pourrait assurer qu’il ne s’agit pas d’un autre trouble. Par contre ce que vous rapportez sur les affaires qu’elle perd est tout à fait caractéristique d’un trouble important de la mémoire. Et les choix sont restreints. Elle est habituellement sous anticoagulant, elle a également une valve cardiaque. Elle était très brillante, travaillante, sportive, dynamique, sociable et leader ; elle a fait tous les métiers avec brio (couturières, a démarré sa propre entreprise, conductrice d’autobus, etc.) Au vu de son traitement habituel le médecin n’a pas voulu lui faire une infiltration et l’a fait hospitalisée pour voir comment traiter ses douleurs. Voilà. L'actualité qui intéresse les seniors . Mais il faut encore considérer un autre point. Elle a toujours été très débrouillarde, faire le jardin, le foin, soigner les animaux de la ferme.. Depuis quelques mois elle est prise de délire, elle croit que nous l’empoisonnons (enfin un de ses fils qui a une maison dans ce village et qui y dort de temps en temps). Elle ne manquera pas de vous détester, mais vous l’aurez (peut-être) sauvée ; je compte pour rien le fait que c’est tout de même très confortable d’être sauvé si en plus on peut en vouloir à son sauveur. Elle voit des message codé dans des magazine lui rappelant sa "difformité" son impossibilité de porté un maillot de bain. Elle est venue déjeuner chez moi avec son sac de bijoux car on la vole, alors qu’elle cache et ne se rapelle pas ou ? C’est que la pensée, la logique, le savoir ne peuvent rien contre les sentiments. Vous faites bien ce que vous faites. Vous vous orientez vers une pathologie psychiatrique, et vous n’avez probablement pas tort. Cela les médecins ne vous le diront pas forcément, tenus qu’ils sont de respecter, eux, la volonté du malade. Mais nous ne sommes pas convaincus de cette nécessité. Elle est entrée en résidence de repos et de soins car il n’était plus possible de la maintenir à son domicile. Il refuse de sortir avec ses amis, passe ses journées dans son fauteuil avec (ou sans) la télé. Elle a toujours eu peur de tout, je l’avais emmenée voir un psychiatre, qui l’a suivie plusieurs années. veronique. enfin l’ avis d’un professionnel ... je voudrais juste rajouter que mon papa a une hypertrophie de la prostate depuis 30 an ne dors presque pas la nuit depuit tout ce temps ; en plus d une infection urinaire au point qu aucun des edecins ne veut operé ..... et c est une chose qui l embete depuis tres longteps au point ou il demande qu on lui enleve... reponse des medecins "ils savent mieux que lui" ..... apres des tests le neurologue nous confirma que ce n est pas l alzeimer, je fais plein de test et beaucoup de choses avec lui (on joue au sudoku ensemble, des puzzle quand je le vois enerve et stresse....).... je le sors marcher au bord de la mer et quand il s’assoit avec des gens ... retrouve son humeur et discute avec ca le change il devient normal.... face aux Dr il parle de ces problemes sans genes et discute bien .... on arrive a la maison il commence a voir des trucs.... dort toute la journee et le soir c est les vas et vient entre sa chambre et les toilettes.... des obsessions cherche sans arret son portefeuille veut sortir a 3h du matin cherche son pantalon a 5h... ; et quand je le sors il est bien.... mon pere est ne en 1938 a une licence de droit quelqu un qui lisait beaucoup ; sa passion les mots croisés et les mots flaichés ; adoré le film et le cinema et la tout d un coup plus rien...... le jour ou j ai fais la connerie de l emmener chez un psy pour la premiere fois juste pour des hallucinations........... ; suite a des medocs lourds il l a destabilisé. une part professionnelle de moi me dit qu’il fallait réagir sans attendre, et en même temps je me dis que je me suis affolée trop vite et que j’ai laissé parler ma peur, que j’aurai du prendre le temps de voir avec son médecin traitant, parce que du coup ça l’enfonce un peu plus dans son vécu de persécution, que peut être il y aurait eu moyen de faire ça plus en douceur... je ne sais pas. Dans ces conditions les troubles du comportement que vous décrivez sont assez classiques. Ce n’est sans doute pas le cas (le psychiatre n’aurait pas manqué de la repérer). Mon mari essayait de la stimuler un peu en lui proposant de faire des chose mais elle ne lisait plus, la télé ne l’interressait pas et les voisins n’étaient pas intérressant. Mais s’il a un traitement antidépresseur, c’est qu’il y a quelqu’un pour le prescrire. C’est important parce que les dégâts prévisibles des neuroleptiques sont pires chez le dément. Reste votre histoire personnelle. Accepter la mort de l’autre c’est accepter de ne plus rien savoir, de ne plus rien pouvoir. d’atteinte majeure, mais surtout parce qu’elle se repère dans les trajets qu’elle connaît. Peut-on songer à la traiter discrètement sans le lui dire ? Si on essayait : Je vois qu’il te reste du dentifrice ; je te promets que je t’en achèterai dès qu’il faudra, et que jamais tu n’en manqueras ? Bonjour Aurélie, et merci de ces nouvelles. La seule chance est d’y penser. Voilà, toutes les situations concrètes tournent autour de la demande d’achat de choses (articles de toilette, objets, sous vêtements) qui "manquent" alors qu’ils ne manquent pas, ou à la demande de contact avec moi, ou à la plainte concernant les "autres" méchants. Il ne faut pas oublier que la première cause de délire à cet âge reste la démence ; la plus fréquente de ces démences (quelle que soit la situation par ailleurs) est la démence de type Alzheimer. Je dirais simplement que je n’aime pas parler d’Alzheimer chez une personne de 90 ans ; je trouve cela un peu facile. Il a également subi dans l’été une intervention à l’aorte (Il dit qu’il avait "des fils de fer", oui "des fils de fer", partout ! Conséquences de l’isolement chez la personne âgée : J’ai parlé en détail des effets qu’ont une vie sociale épanouie sur la mémoire et l’autonomie des personnes âgées dans cet article. Panique. Car je ne vois pas du tout ce que vous pouvez faire ou dire face à une telle situation. Nous avons dit que nous étions d’accord, mais je crains que ce soit très lourd à supporter pour ma maman de 96 ans et pourtant il nous est impossible de refuser, quel choix difficile on nous impose ! La seconde est que votre médecin a raison : dix jours c’est très peu, et il ne sert à rien de vouloir traiter des hallucinations dont votre père, par ailleurs, ne se dit pas spécialement gêné. Je n’en peux rien savoir. Au fait, vous ne me dites pas pourquoi la prise en charge a tardé. Ne reste plus qu’à désigner le voleur, ce qui est un jeu d’enfant. Bonjour, Depuis plusieurs mois elle a des grosses douleurs au dos. Je dirais qu’une équipe soignante qui préfère donner du Lamictal plutôt que de se précipiter sur les neuroleptiques est une équipe qui connaît son métier ; je serais donc tenté de lui faire confiance. Si je viens chez elle avec une veste rouge elle prétend que c’est un message qui lui dit d’arrêter de parler. Il faut être prudent avant de vous répondre, car il faudrait pour cela avoir une vision claire de la situation ; or je ne la connais pas, et il y a des pièges. Il est normal qu’une mère qui perd le contrôle d’elle-même s’en prenne à sa fille ; et il est normal que des petits-enfants éludent la souffrance que leur causerait la vue de leur grand-mère démente, même si pour cela il faut s’en prendre à leur mère. Le diagnostic d’épilepsie est essentiellement clinique. A l’approche de la mort, la personne peut devenir incapable d’avaler. Cela vous fait prendre un risque, mais c’est notre règle du jeu. Si l’EHPAD a eu raison de prendre cette décision, c’est que la dépression est grave ou qu’il y a autre chose. Mais si cela n’aboutit pas, il faut bien que je vous fasse part de mon scepticisme sur les chances d’améliorer significativement la situation. Tout au plus faut-il s’attendre que s’il m’arrive un jour un trouble psychiatrique ce sera probablement une décompensation obsessionnelle. Mais MON apaisement : j’aime ma mère, et même je continue d’admirer sa pugnacité. Je vous avais demandé conseil pour ma mère il y a quelques mois. Même demande que l’autre jour : Il faudrait que tu sois là pour constater. Depuis cette année, ces troubles se sont aggravés, et elle a commencé à faire des chutes, l’une à l’extérieur et l’une chez elle en pleine nuit, ce qui a déclenché l’intervention des pompiers, lesquels pour entrer ont été obligés de casser une porte de son appartement, ce qui l’a beaucoup traumatisée. Retourner voir le gériatre et lui expliquer ce qui vous arrive. Ces quatre diagnostics sont incompatibles entre eux. Rien au scanner, elle va faire un electroencephalo. Ma grand-mère, âgée de 82 ans, habite seule dans un petit village de 25 habitants, mon grand-père est décédé lorsqu’elle avait 50 ans. Or tout deuil engendre toujours une culpabilité. Tous ces mécanismes se conjuguent en proportions variables pour produire le tableau que vous décrivez. Il y a deux points que vous évoquez mais sur lesquels vous n’en dites pas assez : le fait que votre père faisait des crises, et le fait que votre mère a eu un passé problématique. bonjour, Ma grand mére a 86 ans. leurs fins de vie ont été bien différentes : la plus jeune vivait avec son mari du même âge, qui lui faisait sans cesse des reproches sur sa façon de manger salement, sur son incontinence et l’odeur qui en découlait, sur sa façon de s’exprimer qu’il ne comprenait pas Il s’agit en fait de ma mère de 78 ans qui m’inquiète depuis un certain temps. ?). merci d’avance de vos conseils. Doit-on l’obliger ? L’imagerie sert par contre à éliminer d’autres causes, curables, de troubles cognitifs.